samedi 8 novembre 2025

Une triche au poker tourne mal

 


La salle du club privé de Victor était plongée dans une atmosphère électrique, les lumières tamisées projetant des ombres dansantes sur les murs tapissés de velours rouge. L’air, chargé de fumée de cigares et de l’odeur entêtante du whisky, semblait vibrer sous le poids des regards concentrés des joueurs de poker. Au centre de la pièce, une table en acajou luisant accueillait les protagonistes de cette soirée qui promettait d’être mémorable. Benoît Dutal, jeune homme de vingt-cinq ans à la silhouette athlétique, était assis à l’une des extrémités, ses doigts longs et agiles manipulant les cartes avec une fausse décontraction. Ses cheveux noirs, coupés en une coupe wolf qui encadrait son visage juvénile, contrastaient avec l’intensité de ses yeux bruns, brillants d’une assurance presque arrogante. Il portait un t-shirt noir moulant qui mettait en valeur ses muscles saillants et un jean délavé, un style décontracté qui semblait déplacé dans cet environnement sophistiqué.

Autour de lui, les autres joueurs incarnaient un mélange éclectique de pouvoir et d’influence. Alexandre Moreau, cinquante-quatre ans, un milliardaire au regard perçant, observait la partie derrière ses lunettes de soleil de luxe, son costume sur mesure semblant presque trop élégant pour cette salle enfumée. À sa droite, Charles Beaumont, le maire de la ville, affichait une mine sérieuse, ses cheveux poivre et sel et ses lunettes fines lui donnant une aura d’autorité calme. Hassan Al-Mansour, le chauffeur de bus à la barbe grisonnante, se tenait un peu à l’écart, son regard dur traçant un contraste frappant avec son métier humble. Dans un coin, Liara Nguyen, vingt-cinq ans, sa chevelure noire de jais et son style décontracté mais soigné la rendaient irrésistible, et son sourire moqueur ne quittait pas Benoît des yeux. Clara Lapelle, l’artiste indépendante aux cheveux rouges en désordre, semblait plus intéressée par la scène qui se déroulait que par les cartes elles-mêmes, son regard vitreux trahissant son addiction à la drogue.

Benoît, convaincu que personne ne le surveillait, jeta un coup d’œil furtif autour de lui avant de glisser discrètement une carte de sa manche vers sa main. Son mouvement, bien que rapide, n’échappa pas à l’œil vigilant de Vincenzo Moretti, parrain de la mafia assis en face de lui. Grand et imposant, avec ses cheveux gris et ses yeux bleus glacés, Vincenzo se pencha en avant, son regard se transformant en une lame acérée.

« Tu trichais, Benoit, » gronda-t-il, sa voix grave et menaçante remplissant la pièce. Les autres joueurs se tournèrent vers Benoît, leurs visages exprimant un mélange de stupeur et de déception. Le jeune homme, pris en flagrant délit, tenta de se justifier, mais ses mots sonnaient creux, comme des excuses mal préparées.

« Oh, le pauvre chéri, il pensait vraiment s’en sortir comme ça ? » lança Liara, sa voix gorgée de sarcasme. Son rire cristallin résonna dans la pièce, suivi par les ricanements étouffés des autres. Benoît sentit la honte l’envahir, ses joues s’embrasant sous les regards moqueurs. Il baissa les yeux, évitant le regard accusateur de Vincenzo, mais il pouvait sentir le poids de son jugement comme une main lourde sur son épaule.

Vincenzo, furieux, se leva d’un bond, sa chaise grinçant sur le sol de marbre. Il attrapa Benoît par le bras, ses doigts puissants serrant le jeune homme avec une force surprenante. « Tu vas apprendre à ne plus tricher, » grogna-t-il, sa voix remplie d’une colère froide. Il traîna Benoît vers une chaise au milieu de la pièce, sous les regards curieux et amusés des autres joueurs. Le jeune homme tenta de résister, mais la poigne de Vincenzo était implacable, comme un étau de fer.

Liara s’approcha, ses yeux brillants de malice. « Allez, montre-lui qui commande, » encouragea-t-elle, sa voix teintée d’une excitation malsaine. Vincenzo installa Benoît à travers ses genoux, le jeune homme se débattant faiblement. D’un geste brutal, Vincenzo releva le t-shirt de Benoît, exposant son torse athlétique, les muscles saillants et la peau lisse. Benoît poussa un cri étouffé.

« Arrête de te débattre, petit, » grogna Vincenzo, sa voix dure comme de la pierre. Il défit la ceinture de Benoît avec une facilité déconcertante, abaissant son jean et son boxer d’un geste expert. Les vêtements tombèrent en un tas sur le sol, exposant les fesses nues de Benoît. Le jeune homme poussa un gémissement face à cet humiliation, ses mains se portant à ses fesses, tentant de les couvrir, mais Vincenzo les écarta brutalement, les maintenant fermement dans son dos.

La pièce était silencieuse, tous les regards fixés sur la scène qui se déroulait. Clara, assise non loin, avait un sourire satisfait, clairement amusée par l’humiliation de Benoît. Elle avait toujours trouvé le jeune homme agaçant. Voir Benoît dans cette position était une douce vengeance. Hassan, bien que généralement stoïque, avait un air de désapprobation, mais il ne dit rien, comme s’il respectait la hiérarchie implicite de la pièce. Alexandre et Charles échangeaient un regard significatif, comme s’ils approuvaient la punition, ou peut-être y voyaient une opportunité.

Vincenzo leva la main, et la première claque résonna dans la pièce, puissante et humiliante. Le son était sec, comme un coup de fouet, et Benoît poussa un cri aigu, ses fesses rougissant instantanément. La douleur était intense, une brûlure vive qui se propagea à travers son corps. Vincenzo ne s’arrêta pas, les coups s’enchaînant, méthodiques et implacables. Chaque claque s'ajoutait à l’humiliation de Benoît, ses fesses devenant de plus en plus rouges, sa peau brûlant à chaque impact. Le jeune homme se tordait et gémissait mais Vincenzo ne montrait aucune pitié.

Liara commentait chaque instant, sa voix gorgée de moquerie. « Tu vois, Benoit, c’est ce qui arrive quand on joue avec le feu, » dit-elle, son sourire s’élargissant. Elle s’approcha, observant les fesses rougies de Benoît avec un mélange de fascination et de cruauté. « Tu crois qu’il va pleurer ? » demanda-t-elle, amusée. « Ou peut-être qu’il va supplier ? »

Benoît serrait les dents, tentant de retenir ses sanglots, mais la douleur était trop intense. Ses fesses étaient désormais d’un rouge vif, chaque claque laissant une marque cuisante. Il sentait les larmes couler sur ses joues, mais il refusa de supplier, serrant les poings pour ne pas crier. Cependant, chaque nouvelle claque le rapprochait de son point de rupture.

Vincenzo, après une série de claques particulièrement sévères, s’arrêta enfin. « C’est fini, » déclara-t-il, sa voix froide et détachée. Il relâcha brutalement Benoît, qui tomba sur le sol, tremblant, ses mains se portant instinctivement à ses fesses douloureuses. Le jeune homme avait honte, mais il refusa de montrer sa faiblesse, relevant la tête avec fierté, même si ses yeux étaient remplis de larmes.

Liara s’approcha, son sourire s’effaçant légèrement. « Tu as appris ta leçon, j’espère ? » murmura-t-elle, son ton soudainement plus doux. Benoît la regarda, les yeux humides, avant de détourner le regard. Il s’éloigna, silencieux, le poids de la honte et de la douleur pesant sur ses épaules comme un fardeau insupportable.

La pièce retrouva son animation, les joueurs retournant à leur partie, mais le silence qui avait suivi la punition de Benoît était lourd, invitant à réfléchir sur le prix de la tromperie et la complexité des émotions humaines. Liara resta immobile, observant le dos voûté de Benoît, un mélange de triomphe et de compassion traversant son regard. Elle avait toujours aimé jouer avec les gens, mais cette fois, elle avait vu quelque chose de plus profond dans les yeux de Benoît : une vulnérabilité qui la touchait malgré elle.

Pendant ce temps, Clara, assise dans un coin, avait un sourire satisfait. Elle prit une gorgée de son whisky, savourant le moment.  Le voir humilié ainsi était une douce revanche, un moment de justice personnelle.

Hassan, toujours stoïque, observa Benoît s’éloigner. Il avait un air de compassion, mais il savait que la vie était dure et que parfois, les leçons les plus difficiles étaient celles qui laissaient des marques. Il avait vu trop de jeunes hommes comme Benoît, pleins d’arrogance et de certitudes, tomber de leur piédestal. Il espérait que cette expérience apprendrait à Benoît l’humilité, même s’il doutait que cela soit suffisant.

Vincenzo, après avoir administré la punition, retourna à sa place, son visage impénétrable. Il avait montré qui commandait, et personne ne remettait en question son autorité. La partie de poker reprit, mais l’atmosphère avait changé. Les rires étaient plus étouffés, les regards plus prudents. Benoît, humilié et en larmes, avait appris une leçon qu’il n’oublierait pas de sitôt.

La soirée se poursuivit, mais la tension restait palpable. Benoît sentait chaque mouvement comme une torture, la peau de ses fesses brûlant à chaque frottement contre le tissu de sa chaise. Liara, toujours moqueuse, lui lança un regard espiègle, mais son sourire était moins cruel. Elle avait vu la vulnérabilité derrière la façade de Benoît, et quelque chose en elle avait changé. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à ce qu’elle avait fait, à la façon dont elle avait contribué à son humiliation.

La nuit tomba, et les joueurs se dispersèrent lentement. Benoît, toujours silencieux, quitta le club, le poids de la honte et de la douleur l’accompagnant comme une ombre. Il marcha dans les rues désertes, les lumières des réverbères jetant des ombres longues sur les trottoirs. Ses pensées tourbillonnaient, un mélange de colère, de honte et d’une étrange résignation. Il savait qu’il avait commis une erreur, et la punition avait été sévère. Mais au fond de lui, il sentait aussi une étrange libération. Il avait été humilié, mais il avait aussi survécu. Et parfois, c’était tout ce qui comptait.

Alors qu’il marchait, il sentit une main se poser sur son épaule. Il se retourna pour voir Liara, son visage éclairé par la lueur d’un lampadaire. « Ça va ? » demanda-t-elle, sa voix douce, presque concernée. Benoît haussa les épaules, évitant son regard. « Ça ira, » murmura-t-il, sa voix rauque. Liara hocha la tête, mais elle ne dit rien de plus. Elle savait que les mots ne pourraient pas effacer ce qui s’était passé, mais elle espérait que Benoît comprendrait qu’il n’était pas seul.

La ville, dehors, était calme, mais dans l’esprit de Benoît, la tempête faisait rage. Il savait que cette nuit marquerait un tournant dans sa vie. Il avait appris une leçon, mais il avait aussi découvert quelque chose sur lui-même. Et peut-être, juste peut-être, cela valait la peine d’être humilié. Alors qu’il continuait à marcher, les lumières de la ville s’estompant derrière lui, il se demanda ce que l’avenir lui réservait. Une chose était sûre : il ne serait plus jamais le même.


vendredi 31 octobre 2025

Séance d'exorcisme

 


L'église du village, avec ses murs de pierre froide et ses vitraux colorés filtrant une lumière tamisée, était imprégnée d’une atmosphère lourde de solennité. Les bancs en bois, usés par des générations de fidèles, craquaient sous le poids des villageois assemblés, leurs murmures étouffés par l’épaisseur des murs. Au centre de la nef, le père Gabriel Moreau, imposant dans sa soutane noire, dirigeait la cérémonie avec une autorité tranquille. Ses mains, noueuses et veinées, tenaient fermement un crucifix en argent, tandis que ses yeux, d’un gris profond, balayaient l’assemblée avec une intensité presque hypnotique. À ses côtés, sœur Marie, en habit religieux immaculé, tenait un livre de prières, ses lèvres murmurant des incantations à voix basse. Son regard bleu, fixé sur les pages jaunies, trahissait une concentration absolue.

Benoît Dutal, debout au milieu de l’assemblée, croisait les bras sur sa poitrine, son t-shirt noir moulant son torse athlétique. Ses cheveux noirs, coupés en une coupe wolf, encadraient son visage juvénile, ses traits fins trahissant une certaine arrogance. Il observait la scène avec un mélange de scepticisme et de moquerie, ses lèvres incurvées en un sourire narquois. À ses côtés, Caroline, fine et élancée, échangeait des regards inquiets avec les autres villageois. Ses mains, fines et pâles, jouaient nerveusement avec les perles de son collier, tandis que ses yeux noisette cherchaient ceux de Benoît, comme pour lui demander de ne pas provoquer la situation. Jason, le fils de Madame Marasse, se tenait en retrait, ses lunettes rondes reflétant la lumière des bougies. Son corps massif, habituellement timide et réservé, semblait vouloir se fondre dans l’ombre, mais son regard trahit une inquiétude palpable.

Madame Marasse, imposante dans sa robe ample et colorée, se tenait droite, ses mains posées sur les épaules de son fils. Ses yeux noisette, durcis par les années, scrutaient l’assemblée avec une détermination ferme. Elle avait élevé seule Jason après la mort de son mari, et sa présence protectrice était palpable, comme une force invisible qui enveloppait son fils. Le père Gabriel leva la main, et le silence tomba instantanément, comme si l’église elle-même retenait son souffle.

"Nous sommes ici réunis pour chasser les esprits maléfiques qui pourraient habiter l'un d'entre nous," déclara-t-il d'une voix grave, chaque mot résonnant dans l’espace confiné. "Que chacun s'avance pour être examiné."

Un par un, les villageois s’approchèrent du prêtre, qui les observait avec une intensité presque surnaturelle. Certains baissaient les yeux, d’autres murmuraient des prières, mais tous semblaient porter le poids de la cérémonie. Lorsque ce fut le tour de Benoît, il s’avança à contrecœur, ses pas traînant sur le sol de pierre. Son regard croisa celui de Caroline, qui lui lança un regard suppliant, mais il détourna les yeux, un sourire moqueur aux lèvres.

"Benoît Dutal," annonça sœur Marie, sa voix claire et mélodieuse résonnant dans l’église.

Le père Gabriel posa ses yeux perçants sur le jeune homme. "Approche, mon fils."

Benoît roula des yeux, mais obéit, s’arrêtant à quelques pas du prêtre. "Vous croyez vraiment à ces superstitions, Père Gabriel ?" lança-t-il, sa voix teintée de moquerie. "C’est du délire, non ?"

Madame Marasse intervint, sa voix autoritaire retentissant dans l’église. "Benoît, un peu de respect pour le père Gabriel. Tu l’appelles monsieur Moreau."

Benoît haussa les épaules, visiblement agacé. "Pardon, monsieur Moreau," marmonna-t-il, sans conviction, ses yeux roulant de nouveau.

Le prêtre ignora la remarque et leva une main, ses doigts effleurant le front de Benoît. "Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, je te commande de révéler ta présence."

Un frisson parcourut l’assemblée. Benoît recula d’un pas, son sourire s’effaçant. "Vous êtes fous," murmura-t-il, mais sa voix manquait de sa confiance habituelle. Une sueur froide perla sur sa nuque, malgré la fraîcheur de l’église.

Sœur Marie s’avança, son regard bleu fixe sur Benoît. "Il est possédé," déclara-t-elle sans hésitation, sa voix ferme et convaincue. "L’esprit maléfique est en lui."

Un murmure d’effroi parcourut la foule. Caroline porta une main à sa bouche, ses yeux écarquillés. Jason, quant à lui, semblait paralysé par la peur, ses mains moites serrant les bords de son t-shirt. Madame Marasse, bien que sceptique, sentit une pointe d’inquiétude l’envahir. Elle connaissait Benoît depuis son enfance, et bien qu’il fût souvent arrogant, elle ne pouvait s’empêcher de douter de cette accusation.

"Non, c’est ridicule !" protesta Benoît, mais sa voix tremblait légèrement. Il tenta de reculer, mais deux hommes, des villageois robustes, s’avancèrent et le saisirent par les bras. "Lâchez-moi !" cria-t-il, sa voix résonnant dans l’église. 

Madame Marasse s’approcha, son regard dur. "Calme-toi, Benoît. C’est pour ton bien. Nous ne voulons que t’aider."

"Pour mon bien ?" s’étrangla-t-il, ses yeux s’écarquillant. "Vous êtes en train de me kidnapper !" se débat-il.

Sans prévenir, une main lourde se posa sur sa joue, et une gifle retentissante lui fit tourner la tête. Benoît porta une main à sa joue brûlante, ses yeux écarquillés de surprise et d’humiliation. C’était Jason, le timide, qui venait de le frapper, ses yeux d’habitude si doux maintenant emplis d’une détermination farouche.

"Assez, Benoît," dit Jason d’une voix tremblante mais ferme. "Tu dois te calmer. Tu ne vois pas que tu es en train de nous faire peur à tous ?"

Benoît, stupéfait, fixa Jason, puis les autres villageois, leurs visages graves. Il comprit alors qu’il ne pourrait pas les raisonner. Avec un grognement de frustration, il cessa de se débattre, se laissant entraîner vers l’autel. Chaque pas résonnait dans l’église, comme un écho de sa défaite.

L’autel, avec ses bougies allumées et son crucifix en bois sculpté, semblait attendre son offrande. Le père Gabriel se tenait là, son expression impénétrable, tandis que sœur Marie récitait des prières à voix basse, ses mains jointes devant elle. L’air était lourd d’encens et de tension.

"Déshabillez-le," ordonna le prêtre d’une voix calme, mais qui ne tolérerait aucune contradiction.

Benoît sentit une vague de panique l’envahir alors que les villageois s’exécutaient. Caroline, avec une hésitation visible, commença à lui enlever son t-shirt, ses doigts tremblants effleurant sa peau. Il tenta de reculer, mais des mains fermes le maintenaient en place. Son torse musclé fut exposé, ses muscles saillants sous la lumière tamisée des bougies. Il sentit une chaleur monter à ses joues, l’humiliation le submergeant.

"Non, s'il vous plaît," murmura-t-il, mais sa voix était à peine audible, étouffée par la peur et la honte.

Son jean fut ensuite retiré, laissant apparaître son boxer. Benoît sentit une sueur froide lui glacer le dos, son cœur battant la chamade. Il était presque nu, exposé aux regards de tous. Les murmures de l’assemblée lui parvenaient comme à travers un brouillard, chaque chuchotement une piqûre d’aiguille dans sa peau.

"Sur l'autel," ordonna le père Gabriel, pointant du doigt la surface de bois sculpté.

Benoît fut soulevé par deux hommes, leurs mains fortes le portant comme un poids mort. Il se retrouva étendu sur l’autel, ses jambes pendantes dans le vide. Il se sentait vulnérable, ses muscles tendus alors qu’il essayait de se couvrir, mais des mains le repoussaient, l’obligeant à rester immobile.

"Non, pas comme ça," protesta-t-il, sa voix brisée, mais le prêtre ignora ses supplications. "Préparez-le pour la purification," ordonna-t-il, sa voix résonnant comme un décret divin.

Des mains expertes retirèrent son boxer, et Benoît sentit un frisson d’horreur le parcourir. Il était maintenant complètement nu, ses fesses exposées à la vue de tous. La fraîcheur de l’air caressait sa peau, mais il ne ressentait que de la honte. Les regards des villageois lui brûlaient la peau, sentant dans chaque paire d’yeux un jugement silencieux.

"Allonge-le sur mes genoux," ordonna le père Gabriel à un homme robuste qui se tenait à proximité.

L’homme, un fermier nommé Henri, s’avança, son visage marqué par les années de travail manuel. Il souleva Benoît avec une facilité déconcertante, le plaçant sur les genoux du Père. Benoît se retrouva allongé, ses jambes s’agitant dans le vide, ses fesses nues offertes à la fessée qui allait suivre. La position était humiliante, infantile, et il sentit une colère sourde monter en lui, mêlée à une peur viscérale.

Le père Gabriel, sa main levée, prête à frapper. "Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, sors de ce corps !"

La première claque résonna dans l’église, un son sec et retentissant qui fit sursauter Benoît. La douleur était intense, brûlante, et il sentit ses yeux se remplir de larmes. Un cri étouffé s’échappa de ses lèvres, mais il fut rapidement étouffé par la honte. Ses jambes se mirent à gigoter, comme si elles avaient une volonté propre, cherchant à fuir une douleur qui les consumait.

"Sors de lui !" répéta le prêtre, sa voix grave et déterminée, presque jubilatoire.

Une autre claque tomba, puis une autre, chacune plus forte que la précédente. Benoît se tordait sur les genoux du Père Moran, ses mains agrippant désespérément les pans de la soutane du prêtre. Chaque claque était un coup de marteau sur son orgueil, une humiliation publique qu’il ne pourrait jamais oublier.

"Arrêtez !" gémit-il, mais ses mots étaient perdus dans les cris étouffés qui s’échappaient de sa gorge. Sa voix, d’habitude si assurée, était maintenant un murmure brisé, un plaidoyer désespéré.

Les fessées se succédaient, inlassables, chacune accompagnée d’une incantation du père Gabriel. "Au nom du Père... du Fils... et du Saint-Esprit !" Chaque mot était un coup, chaque prière une torture. L’église semblait vibrer au rythme des claques, les villageois observant la scène avec un mélange d’horreur et de fascination. Certains détournaient le regard, d’autres ne pouvaient s’empêcher de fixer les fesses rougies de Benoît, maintenant marquées par des traces rouges et violacées.

Caroline détourna le regard, ses mains serrées devant sa bouche. Elle ne pouvait supporter de voir Benoît ainsi, réduit à un état de vulnérabilité totale. Jason, quant à lui, semblait hypnotisé, ses yeux fixés sur la scène avec un mélange de culpabilité et de fascination morbide. Il se sentait responsable, mais ne pouvait s’empêcher de regarder, comme si une force invisible l’y obligeait.

Madame Marasse, debout près de l’autel, avait les mains jointes, ses lèvres murmurant une prière silencieuse. Elle espérait que cette épreuve apporterait la paix à Benoît, même si elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe de pitié pour le jeune homme. Elle se rappelait le garçon espiègle qu’il avait été, et maintenant, il était là, nu et humilié, sous les coups d’un prêtre.

Sœur Marie, son livre de prières ouvert, récitait les paroles sacrées, sa voix se mêlant aux cris de Benoît. L’atmosphère était électrique, chargée d’une énergie presque palpable. Les bougies vacillaient, comme si même la flamme réagissait à la tension.

Benoît, quant à lui, était perdu dans un tourbillon de douleur et d’humiliation. Ses larmes coulaient librement, ses jambes s’agitant frénétiquement alors qu’il essayait en vain de se dégager. Il sentait chaque claque comme un coup de poignard, la brûlure s’étendant à travers son corps, jusqu’à son âme. La douleur physique était insupportable, mais c’était l’humiliation qui le brisait. Être ainsi exposé, devant tous ceux qu’il connaissait, était une torture qu’il n’aurait jamais imaginée.

"Sors de lui !" répéta le père Gabriel, sa voix résonnant dans l’église.

Une claque particulièrement forte fit sursauter Benoît, un cri déchirant s’échappant de ses lèvres. Il sentit quelque chose se briser en lui, une partie de lui-même qui se détachait, s’éloignait. Était-ce l’esprit maléfique, ou simplement sa fierté, son orgueil, qui se dissolvaient sous les coups ? Il ne le savait pas, mais il sentait un vide grandir en lui, un abîme qui menaçait de l’engloutir.

Les fessées continuaient, chacune semblant plus forte que la précédente. Benoît était maintenant un amas de larmes et de douleur, ses cris se transformant en gémissements étouffés. Ses jambes, autrefois si fortes, étaient maintenant molles et inutiles, comme si elles avaient oublié comment bouger. Il se sentait vide, creux, comme si une partie de lui avait été arrachée à jamais.

Puis, soudain, ce fut fini. Le père Gabriel abaissa sa main, son souffle régulier, comme s’il n’avait pas vient de livrer une bataille contre les forces obscures. 

Un silence pesant s’installa dans l’église. Benoît, tremblant, se redressa lentement, ses mains couvrant ses fesses rougies. Il fixa le père Gabriel, ses yeux remplis d’une émotion indéchiffrable : de la colère, de la peur, de la honte, et peut-être, un soupçon de gratitude. Il ne savait pas encore ce qui avait été chassé de lui, mais il se sentait différent, comme si une partie de lui avait été effacée.

Le prêtre posa une main sur l’épaule de Benoît, son regard pénétrant. "C'est fini, mon fils. Tu es libre."

Benoît, hagard, se laissa tomber sur les marches de l’autel, ses jambes ne le portant plus. Il fixa le vide, ses larmes continuant à couler, mais cette fois, elles semblaient différentes. Elles n’étaient plus des larmes de douleur, mais de quelque chose de plus profond, de plus obscur.

Caroline s’approcha, son visage rempli de compassion. "Benoît..."

Il leva une main, comme pour la repousser, mais elle s’accroupit à ses côtés, posant une main sur son bras. "Ça va aller," murmura-t-elle, sa voix douce et réconfortante. "Tu n’es plus seul."

Jason, toujours sous le choc, s’avança hésitant, son regard rempli de remords. "Je... je suis désolé, Benoît. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Je ne savais pas..."

Benoît le fixa, puis détourna le regard, son expression impénétrable. Il ne savait pas quoi ressentir envers Jason. De la colère, peut-être, mais aussi une étrange gratitude. Sans lui, il n’aurait peut-être pas été "libéré", quel que fût le prix à payer.

Madame Marasse s’approcha, sa présence protectrice enveloppant le jeune homme. "Tu as été courageux, Benoît. Maintenant, repose-toi. Nous allons nous occuper de toi."

Le père Gabriel, debout près de l’autel, observait la scène, son expression toujours impénétrable. Il avait accompli sa mission, mais une question persistait dans son esprit : était-ce l’esprit qui avait été chassé, ou une partie de Benoît lui-même ? Il ne le saurait peut-être jamais, mais il se sentait satisfait, comme si un devoir sacré avait été accompli.

L’église, maintenant silencieuse, semblait retenir son souffle, comme si elle aussi attendait la réponse. Benoît, tremblant, se laissa envelopper par les bras de Madame Marasse, ses larmes continuant à couler, silencieuses et mystérieuses. Dans ce moment de calme après la tempête, une chose était certaine : Benoît Dutal avait été transformé, mais personne ne savait encore ce que l'avenir lui réservait. Son regard, autrefois moqueur et arrogant, était maintenant vide, comme si une partie de son âme avait été emportée avec l’esprit qu’on prétendait avoir chassé.

jeudi 16 octobre 2025

Bienvenue à Palmora - Partie 3



Benoît Dutal poussa les portes de la Résidence des Deux Cours, son cœur battant à un rythme irrégulier, comme s’il cherchait à s’échapper de sa poitrine. L’air chargé de l’odeur salée de l’océan et le bruissement des palmiers ne parvenaient pas à apaiser la tension qui l’habitait. Son premier jour en tant qu’assistant parlementaire commençait, mais l’humiliation subie dans l’avion, les marques rouges sur sa joue et la brûlure persistante de ses fesses, le rappelaient sans cesse à l’ordre. Il se sentait comme un étranger dans un monde où les règles étaient écrites dans une langue qu’il ne maîtrisait pas encore. La Résidence des Deux Cours, avec ses murs blancs et ses volets bleus, semblait paisible, mais Benoît savait que derrière cette façade se cachait un système hiérarchique rigide, où la discipline était reine. Il avait entendu les avertissements de Monsieur Leblanc, le chauffeur de taxi, sur la sévérité des administrateurs, en particulier Henri Moreau. Mais Benoît n’était pas du genre à se laisser intimider. Il était prêt à se battre pour ses idées, même si cela signifiait affronter les codes et les traditions de l’île.


Il traversa le hall d’entrée, ses pas résonnant sur le sol carrelé, chaque écho semblant accentuer le poids de ses pensées. Madame Girard, une femme d’une cinquantaine d’années aux cheveux gris tirés en chignon serré, l’accueillit avec un sourire bienveillant, mais Benoît perçut une lueur de curiosité dans son regard, comme si elle devinait déjà les épreuves qu’il avait traversées.

« Bienvenue, Monsieur Dutal, dit-elle en lui tendant un plateau de bienvenue. J’espère que votre voyage s’est bien passé. »

Benoît força un sourire, ses doigts effleurant machinalement sa joue encore douloureuse, la peau chaude et irritée sous ses phalanges.

« Merci, Madame Girard. Tout s’est bien passé, répondit-il, évitant son regard, comme si cela pouvait effacer les souvenirs. »

Il prit le plateau, sur lequel reposaient des fruits exotiques et une carafe d’eau fraîche, et se dirigea vers son bureau, une petite pièce lumineuse donnant sur le jardin. Les rayons du soleil filtraient à travers les stores, projetant des motifs dansants sur le sol, mais Benoît ne prêta guère attention à cette beauté. Son esprit était ailleurs, coincé entre la colère et la honte.


Les premières heures de son premier jour furent une succession de découvertes et d’adaptations, mais aussi de regards en coin et de murmures étouffés. Camille Lefèvre, sa collègue, une jeune femme dynamique aux cheveux châtains et aux yeux pétillants, l’accueillit avec enthousiasme, mais Benoît nota une hésitation dans son sourire, comme si elle savait déjà quelque chose.

« Salut, Benoît ! Je suis ravie de te rencontrer enfin. Je vais te montrer les dossiers en cours, tu verras, c’est passionnant. »

Benoît la suivit, essayant de se concentrer sur les explications de Camille, mais son esprit revenait sans cesse à l’incident de l’avion. Il se sentait infantilisé, comme si chaque regard posé sur lui était un jugement silencieux. Les dossiers s’empilaient devant lui, mais ses pensées s’envolaient vers les mains de Moreau, la douleur, la honte.


Camille lui présenta les dossiers avec une précision méthodique, expliquant chaque détail avec une patience infinie. Benoît prenait des notes, essayant de se plonger dans son travail, mais son impertinence naturelle refaisait surface de temps en temps, comme une étincelle qu’il ne pouvait éteindre.

« Tu crois vraiment que ça va changer quelque chose ? demanda-t-il, levant les yeux des papiers, son ton teinté de défi. Ces lois, elles sont tellement... rigides. »

Camille sourit, un peu amusée, un peu agacée, comme si elle lisait en lui une rébellion qu’elle connaissait trop bien.

« Benoît, tu viens d’arriver. Il faut du temps pour comprendre comment les choses fonctionnent ici. Et puis, tu sais, parfois, il faut jouer le jeu avant de pouvoir le changer. »

Il hocha la tête, mais son regard restait sceptique. Il n’était pas du genre à jouer le jeu, surtout quand il sentait que ce jeu était injuste.


La matinée se poursuivit avec une réunion avec la députée Sophie Martin, une femme élégante et autoritaire d’une quarantaine d’années. Benoît s’assit à la table de conférence, son carnet ouvert devant lui, prêt à prendre des notes. Sophie entra, suivie de son assistant, Lucas Dubois, un homme grand et mince aux lunettes cerclées. L’atmosphère se tendit légèrement à leur arrivée, comme si l’air lui-même retenait son souffle.

« Bien, commençons, dit Sophie en s’installant à la tête de la table, son regard balayant la pièce avec une autorité tranquille. Benoît, je compte sur toi pour rédiger un compte-rendu détaillé. »

Benoît acquiesça, son stylo prêt à saisir chaque mot, mais ses mains tremblaient légèrement, trahissant son agitation intérieure. La réunion fut dense, remplie de discussions sur les projets de loi et les stratégies politiques. Benoît écoutait attentivement, mais son esprit divaguait parfois, revenant à l’humiliation subie, à la sensation de la main de Moreau sur sa joue, au bruit des claques sur ses fesses nues.


À midi, Camille l’invita à déjeuner avec le reste de l’équipe. Ils se dirigèrent vers la cantine de la Résidence, une grande salle lumineuse où les conversations animées se mêlaient à l’odeur de plats locaux. Benoît rencontra Élodie Fontaine, une jeune femme aux cheveux bouclés et au rire communicatif, et Lucas, qui semblait plus réservé mais attentif. L’ambiance était détendue, mais Benoît sentait les regards peser sur lui, comme s’il était un spectacle dont on murmurait les détails.

« Alors, Benoît, comment se passe ton premier jour ? demanda Élodie en lui passant un plateau, son sourire un peu trop large pour être naturel. »

Il haussa les épaules, essayant de paraître décontracté, mais ses mots sonnaient faux même à ses propres oreilles.

« Ça va. Beaucoup de choses à apprendre, mais c’est intéressant. »

Lucas intervint, son ton sérieux, presque clinique.

« N’oublie pas, ici, les codes sont importants. Il faut savoir les respecter si tu veux t’intégrer. »

Benoît sentit une pointe d’agacement monter en lui, comme une flamme qui refusait d’être étouffée.

« Je sais, Lucas. Mais parfois, ces codes, ils sont juste là pour maintenir un ordre injuste. »

Un silence gêné s’installa autour de la table, comme si ses mots avaient brisé une illusion fragile. Camille intervint, tentant de désamorcer la tension.

« Allez, on ne va pas parler de ça aujourd’hui. C’est ton premier jour, Benoît, profite ! »


L’après-midi fut tout aussi intense. Benoît prépara un dossier pour une prochaine réunion, ses doigts volant sur le clavier de son ordinateur. Il répondit aux emails des électeurs, essayant de rester professionnel malgré la frustration qui montait en lui. Chaque fois qu’il levait les yeux, il voyait les regards des autres, et il se demandait s’ils savaient, s’ils devinaient ce qui s’était passé dans l’avion. Les murmures dans les couloirs, les sourires en coin, tout semblait lui rappeler son humiliation.


La tension atteignit son paroxysme en fin de journée. Alors que Benoît rangeait ses affaires, prêt à partir, Sophie Martin entra dans son bureau, son visage fermé, comme une tempête annoncée.

« Benoît, un mot, s’il te plaît. »

Il la suivit dans son bureau, son cœur battant plus fort, chaque pas résonnant comme un coup de marteau. Sophie ferma la porte derrière eux et se tourna vers lui, ses yeux perçants comme des lames.

« J’ai entendu parler de ton comportement dans l’avion. Tu sais, ici, on ne tolère pas l’insubordination. Tu es jeune, tu as de l’énergie, mais tu dois apprendre à la canaliser. »

Benoît serra les poings, sentant la colère monter en lui, une colère qui brûlait comme un feu mal éteint.

« Je n’ai rien fait de mal ! C’est Moreau qui a exagéré. Il m’a humilié devant tout le monde. »

Sophie soupira, son regard durcissant, comme si elle avait prévu cette réaction.

« Peu importe qui a commencé. Ce qui compte, c’est que tu as perturbé l’ordre. Et ici, on ne laisse pas passer ça. »

Benoît ouvrit la bouche pour protester, mais Sophie leva la main, un geste impérieux qui le fit taire.

« Assez. Tu vas apprendre à respecter les règles, Benoît. Et si tu ne le fais pas de toi-même, on t’y forcera. »


Avant qu’il ne puisse réagir, Sophie fit un geste vers Lucas, qui était entré silencieusement dans la pièce, comme une ombre.

« Lucas, s’il te plaît. »

Lucas s’avança, son expression impassible, ses mouvements précis et calculés. Benoît recula d’un pas, sentant la panique l’envahir, comme un animal pris au piège.

« Qu’est-ce que vous faites ? s’écria-t-il, sa voix tremblante. Vous ne pouvez pas me forcer à quoi que ce soit ! »

Mais Lucas ne dit rien. Il attrapa Benoît par le bras, le tirant vers le canapé au centre de la pièce. Camille et Élodie, qui étaient entrées discrètement, observaient la scène, leurs visages graves, comme des spectatrices d’un drame annoncé.

« Non, arrêtez ! » hurla Benoît, se débattant inutilement. Lucas était plus fort, et bientôt, Benoît se retrouva étendu sur les genoux de Sophie, ses jambes pendantes d’un côté, son torse appuyé sur le canapé. Il sentit les mains de Lucas maintenir ses épaules, le maintenant fermement en place, comme un prisonnier.

« S’il te plaît, Sophie, non... » murmura-t-il, sa voix tremblante, mais ses mots se perdaient dans le vide.

Sophie ne répondit pas. Elle leva la main et la laissa tomber sur la fesse droite de Benoît. Le bruit de la claque résonna dans la pièce, un son sec et brutal qui fit sursauter les spectateurs. Benoît poussa un cri étouffé, sentant la brûlure instantanée, comme un fer rouge sur sa peau.


La fessée commença, chaque claque retentissant comme un coup de tonnerre dans l’esprit de Benoît. Sophie frappait avec une force contrôlée, ses mains larges et fermes s’abattant sur les fesses de Benoît. Il sentit la chaleur se propager, la douleur devenant rapidement insupportable, comme un feu qui consumait sa chair.

« Arrêtez... s’il vous plaît... » gémit-il, ses mains se refermant sur le tissu du canapé, ses ongles s’enfonçant dans la toile.

Mais Sophie continua, ses claques alternant entre les deux fesses, créant un rythme régulier et impitoyable. Les larmes montèrent aux yeux de Benoît, mais il refusa de les laisser tomber, serrant les dents jusqu’à ce qu’elles grincent. Il voulait garder sa dignité, mais chaque claque le ramenait à son humiliation, à son impuissance.


Les spectateurs observaient en silence, leurs visages graves, comme des juges impitoyables. Camille détourna le regard, se sentant mal à l’aise, tandis qu’Élodie serrait les poings, partageant la douleur de Benoît. Lucas, quant à lui, restait impassible, ses mains maintenant fermement Benoît en place, comme un bourreau accomplissant son devoir.

« Tu vas apprendre, Benoît, murmura Sophie entre deux claques, sa voix froide et déterminée. Tu vas apprendre à respecter les règles. »

Benoît ne répondit pas, ses pensées embrouillées par la douleur. Il sentait ses fesses devenir de plus en plus sensibles, chaque claque ajoutant à la brûlure déjà intense. La peau de ses fesses était en feu, rouge et gonflée, et il savait que les marques resteraient, un rappel constant de cette humiliation.


Enfin, après ce qui sembla une éternité, Sophie arrêta. Elle posa sa main sur les fesses rougies de Benoît, comme pour s’assurer de l’effet de sa punition.

« C’est fini, pour cette fois, dit-elle, sa voix ferme mais sans colère. Mais souviens-toi, Benoît, la prochaine fois, ce sera pire. »

Elle aida Benoît à se relever, et il se retrouva debout, tremblant, ses mains se portant immédiatement à ses fesses douloureuses. Il évita les regards des autres, sentant la honte l’envahir, comme une vague qui le submergeait.


« Tu peux y aller, Benoît, dit Sophie, son ton redevenant professionnel, comme si rien ne s’était passé. Mais réfléchis à ton comportement. »

Il hocha la tête, incapable de parler, et sortit rapidement du bureau, laissant derrière lui le silence pesant. Les murmures reprirent dès qu’il fut parti, mais Benoît ne les entendit pas. Il était déjà loin, perdu dans sa propre tempête.


De retour dans sa chambre, Benoît se laissa tomber sur son lit, ses mains toujours sur ses fesses. Il sentait les larmes monter, mais il les retint, serrant les poings jusqu’à ce que ses ongles s’enfoncent dans ses paumes. Il ne voulait pas pleurer, pas pour eux. Il se promit de ne pas se laisser abattre, de ne pas se soumettre à leurs règles oppressives. Mais alors que la nuit tombait sur l’Île de Palmora, Benoît savait que cette bataille ne faisait que commencer. Et il ne savait pas encore à quel point les défis à venir seraient difficiles. La douleur dans ses fesses, la brûlure sur sa joue, tout lui rappelait qu’il était un étranger dans ce monde, un étranger qui refusait de se plier. Mais à quel prix ?

mardi 30 septembre 2025

Bienvenue à Palmora - Partie 2

 


Benoît Dutal, encore secoué par les événements de l’avion, se tenait sur le tarmac de l’aéroport de Palmora, l’air chargé d’humidité et de sel marin lui caressant le visage. Son t-shirt noir, froissé et marqué par les empreintes de la confrontation avec Henri Moreau, collait à sa peau moite. Son jean large, lui aussi témoin de l’humiliation subie, pendait lourdement sur ses hanches. Il serrait les poings, ses ongles creusant la paume de ses mains, tandis que ses yeux bruns, habituellement pétillants de détermination, reflétaient maintenant une colère contenue et une humiliation profonde.

Un taxi jaune vif s’arrêta devant lui, le chauffeur, un homme d’une cinquantaine d’années au visage buriné par le soleil, le dévisagea avec curiosité. « Vous allez bien, jeune homme ? » demanda-t-il, son regard s’attardant sur les marques rouges qui ornaient le cou et les joues de Benoît.

Benoît, encore sous le choc, hocha la tête machinalement. « Oui, oui, ça va. La Résidence des Deux Cours, s’il vous plaît. » Sa voix, d’habitude ferme et assurée, tremblait légèrement, traçant les contours de son émotion.

Le chauffeur, un certain Monsieur Leblanc, acquiesça et engagea la conversation, comme le font souvent les chauffeurs de taxi. « Vous êtes nouveau sur l’île, n’est-ce pas ? »

Benoît, bien que peu enclin à discuter, sentit qu’il ne pouvait pas rester silencieux. « Oui, je suis arrivé aujourd’hui. »

« Ah, je vois. Vous savez, Palmora, c’est une île particulière. Les règles ici sont… différentes. » Monsieur Leblanc jeta un coup d’œil à Benoît dans le rétroviseur, comme pour sonder sa réaction.

Benoît serra les dents. « Oui, j’ai déjà eu un aperçu. » Il ne put s’empêcher de penser à la gifle retentissante d’Henri Moreau, à la douleur cuisante de la fessée, à l’humiliation publique devant les autres passagers.

Monsieur Leblanc, semblant comprendre le sous-entendu, opina lentement. « Les administrateurs ne rigolent pas avec la discipline. Surtout Monsieur Moreau. Il est connu pour sa sévérité. »

Benoît grimaça. « Oui, j’ai pu le constater. » Il se demanda si le chauffeur avait entendu parler de l’incident dans l’avion. Palmora était une île petite, les nouvelles voyageaient vite.

« Vous savez, jeune homme, » continua Monsieur Leblanc, sa voix prenant un ton plus grave, « ici, le respect des aînés est primordial. Appeler un homme comme Monsieur Moreau par son prénom, c’est considéré comme un manque de respect. »

Benoît sentit son visage s’empourprer. Il avait oublié, encore une fois, les codes de l’île. « Je… je suis désolé. Je ne suis pas habitué à ces formalités. »

Monsieur Leblanc haussa les épaules. « C’est compréhensible. Vous êtes jeune. Mais ici, ces détails comptent. Surtout pour quelqu’un comme vous, qui semble… » Il hésita, cherchant le mot juste, « … qui semble aimer défier l’autorité. »

Benoît se raidit sur son siège. « Je ne défie pas l’autorité. Je défends mes idées. »

Le chauffeur sourit, un sourire triste. « Sur cette île, les idées qui ne correspondent pas à celles des administrateurs sont souvent considérées comme une menace. Soyez prudent, jeune homme. »

Le silence s’installa entre eux, lourd de sous-entendus et de mises en garde. Benoît fixa le paysage qui défilait à travers la fenêtre : les plages de sable blanc, les forêts de palmiers, les villages colorés avec leurs places centrales, où il savait que se déroulaient les cérémonies de fessée. L’atmosphère de l’île, à la fois envoûtante et tendue, semblait le mettre au défi.


Arrivés à la Résidence des Deux Cours, un bâtiment élégant aux murs blanchis à la chaux et aux toits de tuiles rouges, Benoît paya la course et remercia Monsieur Leblanc. Avant de descendre, le chauffeur lui lança un dernier regard. « Prenez soin de vous, jeune homme. Et n’oubliez pas : ici, les fessées ne sont pas juste une punition. Elles font partie de la culture. »

Benoit descendit du taxi, les mots du chauffeur résonnant dans son esprit. Il se sentait comme un étranger dans un monde où les règles étaient écrites dans un langage qu’il ne maîtrisait pas encore. Il poussa la porte de la résidence, l’air conditionné lui apportant un soulagement temporaire à la chaleur étouffante de l’extérieur.

L’intérieur de la résidence était spacieux et lumineux, avec des meubles en bois sombre et des tapisseries aux motifs tropicaux. Une femme d’une trentaine d’années, vêtue d’une robe légère et d’un tablier, se tenait derrière le comptoir de la réception. « Bienvenue à la Résidence des Deux Cours, Monsieur Dutal. Je suis Madame Girard, la gérante. »

Benoît, encore marqué par les événements de la journée, se força à sourire. « Enchanté, Madame Girard. »

« J’espère que votre voyage s’est bien passé. » Le regard de Madame Girard s’attarda sur les marques rouges sur le visage de Benoît, mais elle ne fit aucun commentaire.

« Oui, merci. » Benoît se demanda si elle avait entendu parler de l’incident dans l’avion.

« Votre appartement est prêt. C’est le numéro 12, au premier étage. Voici vos clés. » Madame Girard lui tendit une clé en métal lourd.

« Merci. » Benoît prit la clé, sentant son poids dans sa main. Il se dirigea vers l’ascenseur, l’esprit ailleurs.

Une fois dans son appartement, Benoît laissa tomber son sac sur le sol et s’effondra sur le canapé. La pièce était spacieuse, avec des murs blancs et des meubles modernes. Une grande fenêtre offrait une vue sur la mer, les vagues bleues se brisant doucement sur le rivage.

Il se passa une main sur le visage, sentant la chaleur des marques laissées par la gifle de Moreau. La douleur de la fessée était encore vive, ses fesses brûlantes et sensibles. Il se leva, se dirigea vers la salle de bain et se regarda dans le miroir. Son visage était marqué, ses yeux cernés par la colère et l’humiliation.

Il ouvrit le robinet et laissa l’eau froide couler sur ses mains, puis sur son visage. La fraîcheur lui apporta un soulagement temporaire, mais la colère et l’humiliation restaient, tapies au fond de son être.

Il se déshabilla lentement, jetant son t-shirt froissé et son jean sur le sol. Il se tenait là, nu, face au miroir, examinant les marques rouges sur ses fesses. La peau était enflammée, les empreintes des mains de Moreau clairement visibles.

Il se souvint de la scène dans l’avion, de la façon dont Moreau l’avait déshabillé, l’avait fait se coucher sur ses genoux, avait exposé ses fesses nues aux regards de tous. La honte le submergea à nouveau, mais avec elle, une détermination féroce.

Il ne se laisserait pas intimider. Il ne se laisserait pas réduire au silence. Palmora pouvait avoir ses règles, ses traditions, mais Benoît Dutal ne se soumettrait pas.

Il se sécha et enfilait un short léger, puis se dirigea vers la cuisine. Il avait besoin de quelque chose à manger, quelque chose pour calmer la tempête qui faisait rage en lui.

Alors qu’il ouvrait le réfrigérateur, il entendit un bruit à la porte. Il se figea, son cœur battant la chamade. Qui pouvait bien venir le voir si tôt ?

Il se dirigea vers la porte, hésitant. « Qui est là ? » demanda-t-il, sa voix tremblante.

« C’est Madame Girard. J’ai oublié de vous donner cela. »

Benoît ouvrit la porte, trouvant Madame Girard avec un plateau dans les mains. « Oh, excusez-moi. Qu’est-ce que c’est ? »

« Un petit quelque chose pour vous souhaiter la bienvenue. » Madame Girard lui tendit le plateau, sur lequel se trouvaient des fruits frais, du pain et du fromage.

« Merci, c’est très gentil. » Benoît prit le plateau, sentant une vague de gratitude envers cette femme qui semblait comprendre son malaise.

« Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à me demander. » Madame Girard lui sourit chaleureusement avant de partir.

Benoît ferma la porte et posa le plateau sur la table. Il s’assit, commençant à manger machinalement. Les fruits étaient juteux, le pain frais, mais il avait du mal à apprécier. Son esprit était ailleurs, perdu dans les événements de la journée.

Il se leva, se dirigea vers la fenêtre et regarda la mer. Les vagues se brisaient doucement sur le rivage, un rythme apaisant qui contrastait avec la tempête intérieure de Benoît.

Il se demanda ce que l’avenir lui réservait sur cette île. Il savait que son combat ne serait pas facile, que les administrateurs ne le laisseraient pas agir à sa guise. Mais il était déterminé. Il ne se laisserait pas intimider, pas par Moreau, pas par qui que ce soit.

La nuit tomba lentement sur Palmora, enveloppant l’île dans une obscurité apaisante. Benoît, toujours debout à la fenêtre, sentit une résolution grandir en lui. Il était là pour une raison, et il ne partirait pas avant d’avoir accompli ce pour quoi il était venu.

Il se tourna vers son appartement, vers le plateau de nourriture à moitié consommé. Il avait besoin de repos, de se préparer pour les défis à venir.

Il se dirigea vers la chambre, s’allongea sur le lit et ferma les yeux. Les images de la journée défilèrent dans son esprit : la confrontation avec Moreau, la gifle, la fessée, l’humiliation.

Il serra les poings, sentant la colère monter en lui. Mais avec elle, une détermination féroce. Il ne se laisserait pas abattre. Il se battrait, pour ses idées, pour la justice, pour lui-même.

Et alors que le sommeil le gagnait lentement, Benoît Dutal sourit, un sourire déterminé, un sourire qui disait qu’il était prêt à affronter tout ce que Palmora avait à lui offrir.

La nuit était tombée sur l’île, mais pour Benoît, une nouvelle bataille ne faisait que commencer.

vendredi 12 septembre 2025

La vengeance de Clara

 



Le soleil de midi inondait la Résidence des Deux Cours d’une lumière dorée, mais dans l’appartement de Benoît Dutal, l’atmosphère était loin d’être sereine. Le jeune homme de vingt-cinq ans, athlétique et au visage juvénile, était en plein ménage. Ses cheveux noirs, coupés en wolf cut, encadraient son visage anguleux alors qu’il s’affairait avec une pelle à poussière. Ce jour-là, il portait un t-shirt noir moulant et un jean délavé, une tenue qui mettait en valeur son corps sculpté par des heures de sport. Mais Benoît n’était pas du genre à faire les choses à moitié. Après avoir balayé son appartement, il se dirigea vers la fenêtre, ouverte en grand pour laisser entrer l’air frais. Sans se soucier des conséquences, il souleva la pelle remplie de poussière et de débris et la vidangea par la fenêtre. La terre, les miettes et les morceaux de papier s’envolèrent, portés par une légère brise, avant d’atterrir sur les passants en contrebas.

Parmi eux se trouvaient Francis Barson, le gestionnaire de la résidence, et Clara Lapelle, l’artiste indépendante et voisine de Benoît. Francis, un homme de cinquante-cinq ans au crâne chauve et à la moustache grisonnante, portait un costume strict qui accentuait son air autoritaire. Ses yeux bleus perçants semblaient voir à travers les âmes, et sa démarche était celle d’un homme habitué au commandement. Clara, quant à elle, avait les cheveux rouges coupés au carré, un style qui contrastait avec son regard vitreux, trahissant une fatigue chronique ou une addiction. Elle portait une veste en cuir usée et un jean déchiré, un style qui reflétait son esprit rebelle.

La poussière tomba sur eux comme une pluie sale, couvrant leurs vêtements et leurs cheveux. Clara, déjà irritée par les nombreuses plaintes de Benoît à son sujet, saisit l’occasion. « Vous voyez, Monsieur Barson ? C’est toujours la même chose avec lui ! » s’exclama-t-elle, sa voix stridente perçant l’air. Elle pointa du doigt la fenêtre d’où provenait la poussière, son geste accusateur. Francis, qui détestait le désordre et le manque de respect, leva les yeux vers l’appartement de Benoît. Son regard se durcit, et ses lèvres se serrèrent en une ligne mince.

« Je vais m’occuper de ça, » grogna-t-il, sa voix grave résonnant comme un coup de tonnerre. Il monta les escaliers à grandes enjambées, chaque pas semblant secouer les marches sous son poids. Clara le suivit, un sourire satisfait étirant ses lèvres. Elle adorait voir Benoît mis à mal, surtout après ses nombreuses remarques sur le bruit qu’elle faisait la nuit, lorsqu’elle peignait ou écoutait de la musique à plein volume.

Benoît, ignorant encore la tempête qui s’approchait, était retourné à son ménage. Il ne remarqua pas Francis frapper à sa porte avec une force qui fit vibrer les murs. Quand il ouvrit enfin, il fut accueilli par le visage sévère de Francis et le regard triomphant de Clara.

« Benoît, » commença Francis, sa voix profonde et autoritaire remplissant l’entrée. « Tu crois vraiment que c’est une façon de te comporter ? Jeter tes déchets par la fenêtre comme si c’était une poubelle ? »

Benoît haussa les épaules, son air impertinent au premier plan. Ses yeux marrons, habituellement chaleureux, se voilèrent d’une lueur de défi. « C’était juste un peu de poussière, Francis. Pas de quoi en faire un drame. »

Francis fronça les sourcils, ses yeux s’étroitant. « Ne m’appelle pas par mon prénom, jeune homme. C’est Monsieur Barson pour toi. »

Benoît roula des yeux, un sourire narquois aux lèvres. « D’accord, Monsieur Barson. Mais franchement, c’est pas si grave. »

Francis échangea un regard avec Clara, qui hocha la tête en signe d’approbation. Ses yeux brillaient d’une lueur malicieuse, comme si elle savait quelque chose que Benoît ignorait. Francis posa sa main gantée de cuir sur l’épaule de Benoît, son geste à la fois paternel et menaçant. « Tu vas apprendre ce que ça signifie de manquer de respect à tes voisins et à la résidence. »

Benoît croisa les bras, son torse se gonflant légèrement. « Vous allez me donner une leçon, Monsieur Barson ? Je suis un grand garçon, je sais ce que je fais. »

Francis serra les poings, ses jointures blanchissant sous la pression. « Tu vas te taire et écouter, jeune homme. Et pour commencer, tu vas t’excuser auprès de Mademoiselle Lapelle. »

Clara, qui avait pris place sur le canapé en cuir usé du salon, croisa les jambes et sourit. Ses ongles peints en noir brillaient sous la lumière du soleil. « Oui, excuse-toi, Benoît. C’est la moindre des choses. »

Benoît soupira, mais il savait qu’il n’avait pas le choix. Il jeta un regard furieux à Clara, puis se tourna vers Francis. « Désolé, Clara. Je ne voulais pas te salir. »

Clara fit une moue de satisfaction, mais Francis n’était pas encore prêt à en rester là. « Les excuses, c’est bien, mais ça ne suffit pas. Tu as besoin d’une leçon plus sévère. »

Benoît sentit une pointe d’inquiétude l’effleurer, mais il tenta de garder son air décontracté. « Une leçon ? De quoi vous parlez, Monsieur Barson ? »

Francis se pencha vers lui, son regard perçant semblant transpercer l’âme de Benoît. « Tu vas recevoir une fessée, Benoît. Et tu vas l’avoir méritée. »

Les yeux de Benoît s’écarquillèrent, et son sourire disparut instantanément. « Une fessée ? Vous êtes sérieux ? Je suis un adulte, pas un enfant ! »

Francis ignora ses protestations et se tourna vers Clara. « Vous pouvez rester et assister à la scène, Mademoiselle Lapelle. Ça lui servira de leçon. »

Clara se leva d’un bond, un sourire malicieux étirant ses lèvres. « Avec plaisir, Monsieur Barson. Je ne voudrais manquer ça pour rien au monde. »

Benoît sentit la panique monter en lui, son cœur battant la chamade. « Attendez, vous ne pouvez pas faire ça ! C’est ridicule ! »

Mais Francis était déjà en train de le pousser vers le canapé, sa main ferme sur l’épaule de Benoît. « Assez parlé, jeune homme. Il est temps de t’apprendre le respect. »

Benoît se débattit, ses muscles tendus sous l’effort. « Lâchez-moi ! Vous n’avez pas le droit ! »

Francis le fit s’allonger sur ses genoux, le maintenant fermement en place. Ses mains puissantes enserraient les hanches de Benoît, l’empêchant de bouger. Clara s’approcha, les yeux brillants d’anticipation. Elle se posta près de la fenêtre, ouverte sur le monde extérieur. La rue en contrebas était animée, et les voisins d’en face pouvaient facilement voir et entendre ce qui se passait.

« Fermez la fenêtre, au moins ! » protesta Benoît, rouge de honte. Ses joues étaient teintées de rose, et sa voix tremblait légèrement.

« Non, » répondit Francis, sa voix ferme et impitoyable. « Que les voisins voient et entendent. Ça te servira de leçon. »

Clara s’assit sur le bras du canapé, observant la scène avec délectation. Ses doigts tambourinaient sur le cuir, comme si elle attendait le début d’un spectacle. Francis leva la main, sa paume large et calleuse, et la fit s’abattre sur les fesses de Benoît, encore couvertes par son jean serré. La première claque résonna dans la pièce, un son sourd et humiliant. Benoît sursauta, un cri étouffé s’échappant de ses lèvres.

« Aïe ! Vous êtes fou ! » s’écria-t-il, tentant de se dégager. Ses mains se crispèrent sur le tissu du canapé, ses ongles creusant le cuir.

Mais Francis le maintint fermement, sa main lourde et implacable. « Tu vas rester en place et prendre ta punition, jeune homme. »

La deuxième claque tomba, plus forte encore. Benoît poussa un cri de douleur, ses fesses commençant à rougir à travers le tissu de son jean. La chaleur se propagea rapidement, et il sentit une brûlure intense. Clara sourit, appréciant le spectacle. Ses yeux brillaient d’un plaisir sadique, comme si elle prenait un malin plaisir à voir Benoît souffrir.

« Tu vois, Benoît ? C’est ce qui arrive quand tu manques de respect, » dit-elle, un ton moqueur dans la voix. Sa voix était douce, mais ses mots étaient acérés comme des lames. . Francis continua, chaque claque plus sévère que la précédente. Benoît se tordait et gémissait, ses protestations devenant de plus en plus faibles. La douleur s’intensifiait, et il sentait ses fesses brûler à travers son jean. La sueur perlait sur son front, et ses cheveux collaient à sa nuque. Il ferma les yeux, tentant de se concentrer sur autre chose que la douleur, mais chaque claque le ramenait à la réalité.

« Arrêtez, s’il vous plaît ! » supplia-t-il, sa voix brisée. Ses mains se crispèrent sur le canapé, ses doigts blanchissant sous la pression.

Mais Francis ne montrait aucune pitié. Son visage était impénétrable, son regard fixe et déterminé. « Pas avant que tu aies appris ta leçon, » grogna-t-il, levant à nouveau la main.

La fessée dura ce qui sembla une éternité à Benoît. Chaque claque était un rappel douloureux de son manque de respect. Ses fesses étaient maintenant douloureuses et rouges, même à travers le tissu de son jean. Il sentait chaque impact comme un coup de poignard, et la chaleur se propageait à travers son corps, le faisant transpirer abondamment.

Clara observait, un mélange de satisfaction et de curiosité dans son regard. Elle semblait étudier chaque réaction de Benoît, comme si elle cherchait à comprendre jusqu’où il pouvait endurer la douleur. Ses lèvres étaient légèrement entrouvertes, et son souffle était rapide, comme si elle partageait l’excitation de la scène.

Enfin, Francis s’arrêta, laissant Benoît haletant et en sueur sur ses genoux. Le jeune homme était tremblant, ses muscles tendus à l’extrême. Il sentait ses fesses pulsées de douleur, et chaque mouvement était une agony. Francis le relâcha doucement, et Benoît se releva rapidement, frottant ses fesses douloureuses. Il jeta un regard furieux à Clara, qui sourit en retour, un sourire triomphant.

« Ce n’est pas fini, » déclara Francis, croisant les bras. Sa voix était calme, mais ses yeux brillaient d’une détermination implacable. « Tu vas maintenant te déshabiller. »

Benoît recula d’un pas, ses yeux s’écarquillant à nouveau. « Me déshabiller ? Pourquoi ? »

Francis pointa du doigt le t-shirt de Benoît, son geste autoritaire. « Tu as reçu une fessée sur tes vêtements, ce n'est pas suffisant. Tu dois la recevoir sur la peau nue. »

Benoît hésita, son cœur battant la chamade. Il jeta un regard implorant à Clara, mais elle détourna les yeux, un sourire aux lèvres. Lentement, il commença à enlever son t-shirt, révélant son torse athlétique et sa peau légèrement hâlée. Ses abdominaux étaient dessinés, et ses pectoraux saillants. Clara observa, un sourire aux lèvres, alors que Benoît, rouge de honte, se tenait devant eux.

« Maintenant, le jean, » ordonna Francis, sa voix impassible.

Benoît hésita à nouveau, ses mains tremblantes posées sur la braguette de son jean. Il sentait les regards de Francis et Clara sur lui, et la honte l’envahit. Mais il finit par obéir, déboutonnant son jean et le laissant tomber au sol. Il ne portait qu’un boxer serré, qui laissait peu à l’imagination. Ses fesses, déjà rouges, étaient maintenant exposées, et il sentit une vague de honte l’envahir. Son sexe, légèrement tendu par l’excitation et la peur, était visible à travers le tissu fin du boxer.

« Sur mes genoux, » ordonna Francis, pointant vers le canapé. Sa voix était ferme, mais il y avait une note de satisfaction dans son ton.

Benoît obéit, s’allongeant à contrecœur sur les genoux de Francis. Il sentit les mains de l’homme plus âgé sur ses hanches, le maintenant en place. Les doigts de Francis étaient fermes, mais pas brutaux, comme s’il prenait un malin plaisir à contrôler chaque mouvement de Benoît. Clara s’approcha, observant la scène avec un mélange de curiosité et de satisfaction. Françis fit descendre le boxer de Benoît et exposa ses fesses nues.

Francis leva la main et la fit s’abattre sur les fesses nues de Benoît. La claque résonna dans la pièce, un son clair et humiliant. La douleur était intense, bien plus que lorsqu’il était habillé. Benoît poussa un cri étouffé, ses mains se crispant sur le tissu du canapé. Ses ongles creusèrent le cuir, laissant des marques blanches.

« Tu vas apprendre le respect, jeune homme, » grogna Francis, levant à nouveau la main. Sa voix était basse, presque gutturale, comme si la scène éveillait en lui une passion primitive.

La deuxième claque tomba, encore plus forte. Benoît gémit, ses fesses brûlant sous l’impact. La chaleur se propagea rapidement, et il sentit une douleur aiguë se répandre dans tout son corps. Clara observa, un sourire aux lèvres, alors que Francis continuait, chaque claque plus sévère que la précédente.

La fessée dura longtemps, chaque claque un rappel douloureux de la leçon que Benoît devait apprendre. Ses fesses étaient maintenant d’un rouge vif, et il sentait la chaleur se propager à travers son corps. Il se tordait et gémissait, mais Francis ne montrait aucune pitié. Ses mains étaient impitoyables, et chaque claque était délivrée avec une précision et une force calculées.

Benoît sentit un mélange de sueur et d’excitation. Il était humilié, mais une partie de lui était étrangement excitée par la situation. Il sentait son sexe se tendre, malgré la douleur et la honte. Clara remarqua son érection, et un sourire malicieux apparut sur ses lèvres. Elle se pencha vers lui, murmurant à son oreille :

« Tu aimes ça, hein, Benoît ? Tu aimes être humilié comme ça ? »

Benoît rougit encore plus, si c’était possible. Il tenta de détourner les yeux, mais Clara maintint son regard, ses yeux brillants de malice. Francis, quant à lui, semblait ignorer l’échange, concentré sur sa tâche.

Enfin, après ce qui sembla une éternité, Francis s’arrêta. Benoît haletait, ses fesses douloureuses et rouges. Il se releva lentement, frottant ses fesses et jetant un regard furieux à Francis et Clara. Ses jambes tremblaient légèrement, et il sentait une faiblesse l’envahir.

« Tu as compris la leçon, jeune homme ? » demanda Francis, sa voix ferme. Ses yeux brillaient d’une satisfaction calme, comme s’il avait accompli une tâche importante.

Benoît hoqueta, essayant de reprendre son souffle. « Oui, Monsieur Barson. Je comprends. »

Francis hocha la tête, satisfait. « Bien. Maintenant, tu vas t’excuser auprès de tous les voisins que tu as dérangés. Et tu vas faire attention à ton comportement à l’avenir. »

Benoît soupira, sachant qu’il n’avait pas le choix. Il se sentait humilié et vaincu, mais il savait qu’il devait obéir. « D’accord, Monsieur Barson. Je m’excuserai. »

Clara se leva, un sourire triomphant aux lèvres. « Je suis contente que tu aies enfin reçu la leçon que tu méritais, Benoît. »

Benoît jeta un regard furieux à Clara, mais il savait qu’il ne pouvait rien dire. Il se rhabilla rapidement, ses fesses douloureuses le rappelant à chaque mouvement de la leçon qu’il venait de recevoir. Chaque pas était une agonie, et il sentait ses muscles protester.

Alors que Francis et Clara quittaient l’appartement, Benoît se dirigea vers la fenêtre, la fermant avec force. Il jeta un regard vers l’appartement d’en face, se demandant si les voisins avaient tout vu et entendu. Il sentit une vague de honte l’envahir, mais il savait qu’il devait faire amende honorable.

La journée était loin d’être terminée, et Benoît savait qu’il avait encore beaucoup à faire pour réparer les dégâts qu’il avait causés. Mais une chose était sûre : il n’oublierait pas de sitôt la leçon qu’il venait de recevoir. Et il se demanda, alors qu’il se frottait les fesses douloureuses, si Francis et Clara avaient d’autres surprises en réserve pour lui. La suite restait à écrire, et Benoît ne pouvait s’empêcher de se demander ce que l’avenir lui réservait.


vendredi 29 août 2025

Bienvenue à Palmora - Partie 1

 

Benoît Dutal ajusta nerveusement la bretelle de son sac à dos alors que l’avion roulait sur la piste, prêt à décoller vers l’île de Palmora. À vingt-cinq ans, il avait déjà fait ses preuves dans le monde de l’activisme politique, mais cette mutation était différente. Travailler comme assistant parlementaire sur une île connue pour ses méthodes disciplinaires particulières le mettait mal à l’aise. Il n’aimait pas l’idée d’être éloigné de son terrain de prédilection, mais il avait accepté ce poste pour des raisons stratégiques. Palmora était un endroit intrigant, un microcosme de société où la hiérarchie et la discipline étaient gravées dans la culture locale.

Alors que l’avion s’élevait dans les airs, Benoît se laissa tomber dans son siège, fixant par la fenêtre les nuages qui défilaient. Il portait son habituel t-shirt noir ajusté, mettant en valeur sa silhouette athlétique, et un jean slim qui soulignait ses jambes musclées. Sa tenue reflétait son refus de se conformer aux codes vestimentaires rigides. Ses cheveux noirs, coupés en wolf cut, encadraient son visage juvénile. Il avait l’air d’un étudiant rebelle, pas d’un assistant parlementaire, mais il s’en moquait. Ce qui comptait pour lui, c’était ses idées, pas son apparence.

L’hôtesse de l’air passa dans l’allée, distribuant des boissons. Benoît déclina poliment, préférant garder les idées claires. Il sortit un livre de son sac, un essai sur les systèmes politiques alternatifs, mais ses pensées dérivaient sans cesse vers Palmora. Que signifiait vraiment cette île ? Et comment allait-il s’adapter à ses règles strictes ? Il avait entendu des rumeurs sur les fessées, une pratique censée maintenir l’ordre et le respect. L’idée le faisait frissonner, non pas par excitation, mais par une colère sourde. Il détestait l’autorité imposée, surtout quand elle prenait une forme aussi humiliante.

L’avion traversa une zone de turbulences, et Benoît serra les poings, ses ongles creusant dans les accoudoirs. Il n’aimait pas perdre le contrôle, et cette sensation d’impuissance le rendait irritable. À côté de lui, un homme d’une quarantaine d’années, vêtu d’un costume trois-pièces impeccablement taillé, le regarda avec un sourire amusé. Ses traits sévères et son regard perçant dégageaient une aura d’autorité.

— Vous n’aimez pas voler, jeune homme ? demanda-t-il, sa voix calme et posée, mais teintée d’un sous-entendu de supériorité.

Benoît le dévisagea, remarquant l’insigne discret sur sa veste qui indiquait son statut élevé. Il avait l’air d’un homme habitué à commander et à être obéi.

— Ce n’est pas que je n’aime pas voler, répondit Benoît, un peu sec, refusant de se laisser intimider. C’est juste que je n’aime pas être à la merci des éléments.

L’homme hocha la tête, comme s’il comprenait, mais son sourire ne quitta pas ses lèvres.

— Je m’appelle Henri Moreau. Et vous, vous devez être Benoît Dutal. J’ai entendu parler de vous. Vous êtes ce jeune activiste qui fait tant de bruit.

Benoît se raidit. Il n’aimait pas être reconnu, surtout par des hommes comme Moreau, qui semblaient incarner tout ce qu’il combattait.

— Oui, c’est moi, admit-il, sans enthousiasme, croisant les bras sur sa poitrine comme pour se protéger.

— Vous allez à Palmora, n’est-ce pas ? demanda Moreau, son ton devenant plus sérieux, presque inquisiteur.

— Oui, répondit Benoît, méfiant, sentant déjà la tension monter entre eux. Et vous ?

— Je suis l’un des administrateurs de l’île. Je m’assure que tout se passe selon les règles, expliqua Moreau, son regard se durcissant légèrement.

Benoît sentit une pointe de colère monter en lui. Les règles. Toujours les règles. Il détestait être enfermé dans un système qu’il ne respectait pas.

— Et quelles sont ces règles, exactement ? demanda-t-il, son ton défiant, ses yeux brun foncé se fixant sur ceux de Moreau.

Moreau le regarda fixement, comme s’il mesurait la rébellion dans les yeux de Benoît.

— À Palmora, nous croyons en la discipline, jeune homme. C’est ce qui maintient l’harmonie. Et parfois, cette discipline doit être appliquée de manière… directe, expliqua-t-il, sa voix se faisant plus froide.

Benoît croisa les bras, son regard se durcissant.

— Vous voulez dire les fessées ? C’est ça, votre harmonie ? Humilier les gens pour les garder en ligne ?

Moreau ne cilla pas, son expression restant impassible.

— Ne sous-estimez pas l’efficacité de nos méthodes, Benoît. Elles ont fait leurs preuves depuis des siècles, rétorqua-t-il, sa voix chargée d’une autorité incontestable.

— Des siècles de soumission, vous voulez dire, rétorqua Benoît, sa voix s’élevant, son sang bouillant dans ses veines. Vous appelez ça de l’harmonie, mais c’est juste de la peur.

Les passagers autour d’eux commencèrent à les regarder, certains avec curiosité, d’autres avec désapprobation. Moreau se pencha vers Benoît, son expression devenant sévère, ses yeux perçants comme des lames.

— Vous feriez mieux de surveiller votre langue, jeune homme. À Palmora, l’insolence a des conséquences, gronda-t-il, sa voix résonnant comme un avertissement.

Benoît se redressa, son sang bouillant.

— Et moi, je vous dis que vos méthodes sont archaïques et injustes ! Vous ne pouvez pas continuer à traiter les gens comme ça !

Moreau se leva brusquement, son visage rouge de colère, ses mains se serrant en poings.

— Assez ! s’exclama-t-il, sa voix retentissant dans l’avion. Vous ne comprenez rien, Benoît Dutal. Mais vous allez apprendre. Et vite.

Avant que Benoît puisse réagir, Moreau lui donna une gifle retentissante en plein visage. Le bruit de la claque écho dans l’avion, et Benoît porta instinctivement sa main à sa joue, les yeux écarquillés de surprise et de colère. La marque rouge de la main de Moreau se dessina instantanément sur sa peau.

— Monsieur Moreau ! s’écria l’hôtesse de l’air, s’approchant rapidement, son visage pâle d’indignation. Vous ne pouvez pas faire ça !

Mais Moreau l’ignora, se tournant vers les autres passagers, son expression implacable.

— Vous voyez ce qui arrive quand on ne respecte pas les règles ? dit-il, sa voix ferme, presque triomphante. Ce jeune homme a besoin d’une leçon. Et il va l’avoir.

Il attrapa Benoît par le bras, le tirant brutalement de son siège. Benoît se débattit, ses muscles se tendant sous l’effort, mais Moreau était plus fort, son emprise implacable.

— Laissez-moi ! s’écria Benoît, se débattant avec une énergie désespérée. Vous n’avez pas le droit de me toucher !

— À Palmora, j’ai tous les droits, rétorqua Moreau, le traînant vers l’arrière de l’avion, où l’espace était plus dégagé. Et vous allez apprendre à respecter l’autorité.

Il l’emmena dans l’espace étroit entre les rangées de sièges, où une petite foule de passagers curieux s’était formée. Benoît se débattait, ses pieds traînant sur le sol, mais Moreau le maintenait fermement, son emprise de fer.

— Arrêtez-le ! supplia Benoît, se tournant vers les autres passagers, ses yeux suppliants. Il ne peut pas faire ça !

Mais personne n’intervint. Certains regardaient avec embarras, d’autres avec une curiosité morbide. Une femme murmura quelque chose à propos de "méthodes nécessaires", et Benoît sentit son cœur se serrer de désespoir et de rage.

Moreau le poussa contre un mur, le maintenant fermement, ses mains fortes immobilisant les épaules de Benoît.

— Maintenant, tu vas t’excuser pour ton insolence, ordonna-t-il, son visage à quelques centimètres de celui de Benoît, son haleine chaude caressant sa peau.

— Jamais, cracha Benoît, son regard défiant, ses yeux brillants de colère.

Moreau soupira, comme s’il s’attendait à cette réponse, puis son expression se fit encore plus dure.

— Très bien, dit-il, sa voix froide et calculée. Alors nous allons faire les choses à ma manière.

Il attrapa le t-shirt noir de Benoît, le déchirant brutalement pour l’enlever. Le tissu céda sous la force de Moreau, exposant le torse athlétique de Benoît, ses abdos dessinés et sa peau lisse. Benoît essaya de se protéger, mais Moreau était trop fort, trop déterminé. En quelques secondes, il se retrouva torse nu, son corps exposé aux regards des passagers.

— Arrêtez ! s’écria Benoît, rougissant de honte et de colère, ses mains tentant de couvrir sa poitrine. Vous n’avez pas le droit de me faire ça !

— À Palmora, j’ai tous les droits, répéta Moreau, son ton sans émotion, comme s’il récisait une loi immuable.

Il attrapa ensuite le jean de Benoît, le descendant brutalement, révélant son boxer noir. Benoît se débattit avec encore plus de force, ses muscles se contractant sous l’effort, mais Moreau le maintenait fermement, son emprise implacable.

— S’il vous plaît, arrêtez ! supplia Benoît, sa voix tremblante, ses yeux remplis de larmes de frustration et d’humiliation.

Mais Moreau ne montrait aucune pitié. Il descendit le boxer de Benoît, l’exposant complètement. Benoît se retrouva nu, ses parties génitales et ses fesses exposées aux regards des passagers. La honte le submergea, mais il refusa de baisser les yeux, gardant un regard fier malgré tout.

— Vous êtes un monstre, murmura-t-il, sa voix tremblante de colère et d’humiliation, ses poings serrés à ses côtés.

Moreau le regarda froidement, sans émotion, comme s’il inspectait une pièce de viande.

— À Palmora, nous faisons ce qui est nécessaire pour maintenir l’ordre, dit-il, sa voix ferme et sans appel.

Il attrapa Benoît par la taille, le soulevant brutalement pour le placer sur ses genoux. Benoît se retrouva allongé, ses fesses nues exposées, ses jambes pendantes, ses mains tentant en vain de couvrir son intimité. Il essaya de se dégager, mais Moreau le maintenait fermement, une main sur son dos, l’autre levée dans les airs, prête à frapper.

— Cela va vous apprendre à respecter l’autorité, dit Moreau, sa voix ferme et menaçante, son regard fixé sur Benoît avec une intensité terrifiante.

Et puis, la première claque tomba.

Le bruit de la main de Moreau sur les fesses nues de Benoît résonna dans l’avion, un son sec et humiliant qui fit sursauter plusieurs passagers. Benoît sursauta, un cri de douleur et de surprise s’échappant de ses lèvres. La douleur était intense, une brûlure vive qui se propagea dans tout son corps, comme si son arrière-train était en feu.

— Arrêtez ! s’écria-t-il, se débattant avec une énergie désespérée, ses mains tentant de se protéger. S’il vous plaît, arrêtez !

Mais Moreau continua, sa main tombant avec une régularité méthodique sur les fesses de Benoît. Chaque claque était un choc, une humiliation publique qui le marquait au plus profond de son être. Les passagers regardaient, certains avec embarras, d’autres avec une curiosité morbide. Une femme détourna le regard, murmurant quelque chose à propos de "méthodes sévères mais nécessaires".

Benoît sentit les larmes monter à ses yeux, mais il refusa de les laisser tomber. Il serra les dents, essayant de retenir ses cris, mais la douleur était trop intense. Chaque claque le faisait sursauter, sa peau devenant de plus en plus rouge et sensible, comme si elle était en feu.

— Vous voyez ce qui arrive quand on ne respecte pas les règles ? dit Moreau, sa voix calme et ferme, presque pédagogique, comme s’il donnait une leçon à un enfant. Cela vous apprendra à vous comporter correctement.

Benoît essaya de se dégager, mais Moreau le maintenait fermement, son emprise implacable. Il se sentait impuissant, humilié, exposé aux regards de tous. La douleur physique était intense, mais c’était l’humiliation qui le blessait le plus. Il détestait être ainsi soumis, détestait être traité comme un objet de discipline.

— S’il vous plaît, arrêtez, supplia-t-il, sa voix brisée, ses larmes coulant enfin sur ses joues, malgré ses efforts pour les retenir. Je vous en prie.

Mais Moreau continua, sa main tombant sans relâche sur les fesses de Benoît. Les larmes coulaient maintenant librement sur les joues de Benoît, mais il refusa de crier, serrant les poings jusqu’à ce que ses ongles creusent dans ses paumes. Il voulait garder une once de dignité, même dans cette situation dégradante.

Les passagers regardaient, certains avec compassion, d’autres avec indifférence. Une jeune femme murmura quelque chose à propos de "mériter ce qui lui arrive", et Benoît sentit une colère froide monter en lui, mêlée à une profonde humiliation.

Moreau arrêta enfin, laissant Benoît respirer, ses fesses en feu, sa peau rouge et douloureuse, comme marquées au fer rouge. Benoît se releva lentement, se couvrant les parties génitales avec ses mains, son visage rougi de honte et de colère, ses cheveux en désordre.

— Vous êtes un monstre, murmura-t-il, sa voix tremblante, mais ferme, ses yeux fixant Moreau avec une intensité farouche. Vous ne pouvez pas traiter les gens comme ça.

Moreau le regarda froidement, sans émotion, comme s’il n’avait fait que son devoir.

— À Palmora, nous faisons ce qui est nécessaire pour maintenir l’ordre, dit-il, sa voix ferme et sans appel. Et vous, Benoît Dutal, vous allez apprendre à respecter les règles.

Benoît se rhabilla rapidement, ses mains tremblantes, son cœur battant la chamade, ses fesses douloureuses à chaque mouvement. Il se sentait violé, humilié, mais il refusa de baisser les yeux. Il regarda Moreau droit dans les yeux, sa colère brûlant en lui comme un feu intérieur.

— Vous ne m’avez pas brisé, dit-il, sa voix ferme, presque un rugissement contenu. Et je ne me soumettrai jamais à vos méthodes barbares.

Moreau sourit, un sourire froid et sans émotion, comme s’il savait déjà que Benoît finirait par céder.

— Nous verrons, dit-il, se retournant pour retourner à son siège, son costume impeccable malgré la scène qui venait de se dérouler. Vous avez encore beaucoup à apprendre, jeune homme.

Benoît resta debout, son corps tremblant, ses fesses douloureuses, son esprit en ébullition. Il détestait Moreau, détestait Palmora, détestait cette humiliation publique. Mais il savait une chose : il ne se soumettrait jamais. Il continuerait à se battre, à défier l’autorité, à défendre ses idées, quoi qu’il lui en coûte.

L’avion continua sa route vers Palmora, mais Benoît savait que son combat ne faisait que commencer. Et il était prêt. Plus que jamais.

samedi 16 août 2025

Infiltration chez des chasseurs




Benoît Dutal ajusta son t-shirt noir, lissant les plis de son jean large avant de pousser discrètement la porte de la salle de réunion. La lumière tamisée de la pièce contrastait violemment avec l’agitation du quartier populaire de la Résidence des Deux Cours, où les rires des passants et le grondement lointain des motos résonnaient faiblement. Il avait choisi cet endroit exprès pour son anonymat : une vieille bâtisse aux murs décrépis, connue pour abriter des réunions clandestines. Les chasseurs, comme on les appelait, s’y rassemblaient pour échanger des informations, planifier leurs expéditions et renforcer leur réseau. Benoît, avait décidé de s’infiltrer pour déjouer leurs plans. Il savait que ces hommes étaient impliqués dans des activités douteuses, et il était prêt à tout pour les arrêter. Son cœur battait la chamade, mais son regard déterminé, ses yeux marron brillants sous sa frange de wolf cut, trahissaient sa résolution.


La salle était remplie d’une vingtaine d’hommes, pour la plupart d’âge mûr, vêtus de vestes en cuir usées et de casquettes tachées de sueur. Leurs voix graves et leurs rires gras remplissaient l’air, mêlés à l’odeur âcre de tabac froid et de bière tiède. Benoît, avec son visage juvénile et ses traits fins, se fondit facilement dans l’ombre, près de la porte. Il croisa le regard de Liara Nguyen, une étudiante métisse coréenne-française qu’il avait rencontrée lors d’une manifestation. Elle était assise à une table, un carnet à la main, feignant de prendre des notes tout en observant les chasseurs avec un air détaché. Leur complicité silencieuse lui donna un sursaut de confiance. Liara, avec ses cheveux noirs lisses et son regard perçant, hochait légèrement la tête, comme pour l’encourager.


— Messieurs, commença un homme trapu, la cinquantaine, avec une voix autoritaire qui résonna dans la pièce, nous avons une nouvelle cible. Une réserve naturelle près de la frontière. Les gardes sont peu nombreux, et la faune est abondante. Qui est partant ?


Benoît sentit son sang bouillir. Ces hommes parlaient de détruire des écosystèmes entiers, et ils le faisaient avec une telle désinvolture. Il serra les poings, ses ongles creusant la paume de ses mains, mais se rappela sa mission : observer, écouter, et collecter des preuves. Il sortit discrètement un petit carnet de sa poche, ses doigts agiles tournant les pages, et commença à noter les détails : les noms, les lieux, les stratégies. Chaque mot prononcé était une pièce du puzzle qu’il devait assembler pour les arrêter.


— Benoît, murmura Liara en se penchant vers lui, sa voix douce mais urgente, tu devrais faire attention. Ils ne sont pas du genre à apprécier les intrus.


Il lui lança un regard bref, un mélange de gratitude et de détermination. Il savait qu’elle avait raison, mais il ne pouvait pas reculer. Pas maintenant. Ses lèvres se serrèrent en une ligne mince, et il hocha la tête imperceptiblement, comme pour lui dire de ne pas s’inquiéter.


Les discussions s’animèrent, les chasseurs échangeant des cartes jaunies et des conseils chuchotés. Benoît nota les coordonnées GPS, les dates prévues pour les expéditions, et même les noms des informateurs qui les aidaient à contourner les lois. Chaque information était précieuse, chaque détail pouvait faire la différence. Mais plus il écoutait, plus il sentait la colère monter en lui, comme une flamme qui grandissait dans sa poitrine. Ces hommes étaient des prédateurs, et ils agissaient en toute impunité.


Soudain, une voix retentit, plus forte que les autres, brisant la tension de la pièce.


— Et pour les jeunes qui essaient de nous arrêter, qu’est-ce qu’on fait ? demanda un homme grand et maigre, un sourire narquois étirant ses lèvres minces.


Les rires éclatèrent, gras et moqueurs, et Benoît sentit tous les regards se tourner vers lui. Il avait été repéré. Son cœur battit plus vite, comme un tambour dans sa poitrine, mais il garda son calme, croisant les bras sur sa poitrine athlétique.


— Je ne sais pas de quoi vous parlez, répondit-il d’une voix ferme, mais il savait que son mensonge ne tiendrait pas longtemps. Ses mots sonnaient creux, même à ses propres oreilles.


L’homme maigre se leva, s’approchant de lui avec des pas lents et menaçants, ses chaussures de cuir crissant sur le plancher de bois.


— Tu crois qu’on est stupides, gamin ? Tu as été vu près de nos repaires. Tu es un de ces activistes, n’est-ce pas ?


Benoît serra les dents, ses mâchoires se contractant. Il avait été trop confiant, trop imprudent. Il devait sortir de là, et vite. La sueur perlait sur son front, malgré la fraîcheur de la pièce.


— Je vous conseille de partir, dit l’homme, sa voix glaciale, sinon, on va s’occuper de toi.


Avant que Benoît puisse réagir, l’homme leva la main et lui administra une gifle retentissante en plein visage. Le bruit de la claque résonna dans la pièce, un son sec et humiliant. Benoît sentit la chaleur monter à sa joue, une brûlure instantanée, et il recula d’un pas, la main portée à son visage, les yeux emplis de colère et d’humiliation. La pièce sembla tourner un instant, et il serra les poings, ses ongles creusant ses paumes.


— Assez ! tonna une voix autoritaire, coupant court au chaos. Laissez-le moi.


Un homme plus âgé, avec une barbe grisonnante et un regard perçant, s’avança. Il avait l’air d’un leader, et son autorité était palpable, comme une aura autour de lui.


— Tu as osé t’infiltrer dans notre réunion, gamin ? dit-il en fixant Benoît de ses yeux froids. Tu vas apprendre à respecter les règles.


Benoît tenta de protester, mais l’homme leva la main pour le faire taire, son geste impérieux.


— Pas un mot. Tu vas recevoir une leçon que tu n’oublieras pas de sitôt.


Les chasseurs se rassemblèrent autour d’eux, formant un cercle serré, leurs visages durs et impitoyables. Benoît sentit la panique monter, comme une vague qui le submergeait. Il savait ce qui allait arriver, et il ne pouvait rien faire pour l’arrêter. Son estomac se noua, et il avala sa salive avec difficulté.


— Déshabille-le, ordonna l’homme, sa voix calme mais ferme.


Deux chasseurs s’approchèrent, attrapant Benoît par les bras. Il se débattit, ses muscles se tendant sous l’effort, mais ils étaient trop forts. Ils lui enlevèrent son t-shirt, exposant son torse athlétique, marqué par des cicatrices discrètes. Benoît sentit la honte l’envahir, comme une vague brûlante, mais il refusa de montrer sa peur. Ses yeux se rivèrent sur Liara, qui détournait le regard, incapable de supporter la scène.


— Pas assez, dit l’homme, un sourire cruel aux lèvres. Enlève-lui tout.


Les chasseurs obéirent, tirant sur son jean jusqu’à ce qu’il tombe au sol, puis sur son boxer, le laissant nu, exposé aux regards moqueurs et aux commentaires cruels. Benoît se retrouva nu, ses parties génitales et ses fesses pâles exposées à la vue de tous. Il serra les poings, les yeux baissés, refusant de les laisser voir sa vulnérabilité. La pièce semblait tourner autour de lui, et il sentit une sueur froide lui glacer le dos.


— Maintenant, il va apprendre, dit l’homme en s’approchant, ses pas lents et délibérés. Allonge-toi sur mes genoux.


Benoît hésita, ses jambes tremblantes, mais il savait qu’il n’avait pas le choix. Il s’avança, le cœur lourd, et s’allongea sur les genoux de l’homme. Son visage était à hauteur des fesses de Benoît, et il sentit les mains calleuses de l’homme se poser sur ses hanches, le maintenant fermement en place. La pièce semblait se taire, tous les regards fixés sur lui.


— Tu as de belles fesses, gamin, dit l’homme avec un sourire sadique, ses mots comme des coups de poignard. Dommage qu’elles vont être rouges d’ici peu.


La première claque tomba, puissante et retentissante. Benoît sursauta, un cri étouffé lui échappant. La douleur était intense, brûlante, comme si une marque de feu avait été apposée sur sa peau. L’homme ne s’arrêta pas, continuant à frapper avec une régularité méthodique, chaque claque résonnant dans la pièce comme un coup de tonnerre. Benoît serra les dents, tentant de retenir ses larmes, mais c’était impossible. Les larmes coulaient sur ses joues, mêlées à des sanglots étouffés. La douleur était insupportable, une brûlure qui semblait s’étendre à tout son corps.


— Tu vas apprendre à respecter les règles, gamin, répétait l’homme entre chaque claque, sa voix froide et impitoyable. Tu vas apprendre à ne pas t’immiscer dans nos affaires.


Les chasseurs observaient, certains avec des sourires narquois, d’autres avec une indifférence cruelle. Liara, quant à elle, avait détourné le regard, ses mains serrées en poings sur ses genoux. Elle savait que Benoît était courageux, mais elle ne pouvait s’empêcher de ressentir de la colère envers ces hommes qui le humiliaient ainsi. Les claques continuaient, sans relâche, chaque coup ajoutant une nouvelle couche de douleur.


Benoît sentit ses fesses devenir de plus en plus sensibles, la peau brûlante et douloureuse, comme si elle était en feu. Il tenta de se débattre, mais les mains de l’homme le maintenaient fermement en place, ses doigts creusant dans sa chair. Il était impuissant, à la merci de cet homme qui semblait prendre plaisir à le punir. La sueur coulait sur son corps, mêlée à ses larmes, et il sentit ses forces l’abandonner, comme si son corps voulait se dissoudre sous la douleur.


— Tu vas t’excuser, gamin, dit l’homme après une dizaine de claques, sa voix teintée de satisfaction. Tu vas t’excuser pour avoir perturbé notre réunion.


Benoît serra les dents, refusant de céder. Il ne s’excuserait pas. Il ne leur donnerait pas cette satisfaction. Ses lèvres tremblèrent, mais il garda le silence, ses yeux fermés pour ne pas voir les regards moqueurs.


— Comme tu veux, dit l’homme avec un sourire. Mais tu vas le regretter.


Les claques reprirent, encore plus fortes, encore plus douloureuses. Benoît sentit ses forces l’abandonner, son corps tremblant sous l’intensité de la punition. Il voulait crier, supplier, mais il ne pouvait pas. Il était piégé, prisonnier de cette humiliation publique. Chaque claque était un rappel brutal de son impuissance, une marque de honte qui s’imprimait sur sa peau.


Enfin, après ce qui sembla une éternité, l’homme s’arrêta. Benoît gisait sur ses genoux, les fesses en feu, le corps couvert de sueur. Il était épuisé, brisé, mais il refusait de montrer sa défaite. Ses muscles tremblaient, et il sentit une nausée monter en lui, mais il serra les dents, refusant de vomir devant eux.


— Relève-toi, dit l’homme d’une voix froide, comme si de rien n’était.


Benoît se leva lentement, les jambes tremblantes, ses fesses douloureuses à chaque mouvement. Il ramassa ses vêtements, les enfilant rapidement pour cacher sa nudité, ses mains tremblantes peinant à boutonner son jean. Il évita les regards des chasseurs, sentant la honte et la colère l’envahir comme une marée montante.


— Maintenant, tu sais ce qui t’attend si tu t’approches de nous à nouveau, dit l’homme, un sourire satisfait aux lèvres. Tu ferais mieux de disparaître.


Benoît hocha la tête, se dirigeant vers la porte sans un mot. Il sentait les regards peser sur lui, comme des pierres, mais il ne se retourna pas. Il avait échoué, mais il ne renoncerait pas. Ses pas étaient lents, mais déterminés, chaque mouvement une promesse de revanche.


À l’extérieur, il respira profondément, l’air frais de la nuit remplissant ses poumons. Liara l’attendait, un regard préoccupé sur son visage, ses mains tendues vers lui.


— Ça va ? demanda-t-elle doucement, sa voix pleine de compassion.


Benoît hocha la tête, mais il savait que ce n’était pas vrai. Il était brisé, humilié, mais il ne le montrerait pas. Pas à elle. Il serra les poings, ses ongles creusant ses paumes, et releva la tête, ses yeux déterminés.


— On va les arrêter, Liara, dit-il d’une voix ferme, chaque mot une promesse. Peu importe ce qu’il faudra faire.


Elle lui sourit, un mélange d’admiration et de compassion dans ses yeux.


— Je suis avec toi, Benoît. Toujours.


Il lui rendit son sourire, sentant une lueur d’espoir naître en lui, comme une flamme qui refusait de s’éteindre. Il avait été vaincu ce soir, mais ce n’était pas la fin. C’était juste le début.


Alors qu’ils s’éloignaient dans la nuit, Benoît sentit la douleur dans ses fesses lui rappeler la leçon qu’il avait reçue. Mais il savait une chose : il ne se laisserait pas abattre. Il se battrait, pour la justice, pour ses idées, et pour ceux qui ne pouvaient pas se défendre. Et un jour, il ferait payer ces hommes pour ce qu’ils lui avaient fait.


La nuit était calme, mais dans le cœur de Benoît, une tempête se préparait. Il était prêt à tout pour défendre ce en quoi il croyait, et rien, pas même une fessée humiliante, ne pourrait l’arrêter. Ses pas résonnaient sur le trottoir, chaque mouvement une promesse de revanche, chaque respiration un rappel de sa détermination. La douleur dans ses fesses était un feu qui brûlait en lui, mais il savait qu’il en sortirait plus fort, plus résolu. Et un jour, il ferait payer ces hommes pour chaque claque, pour chaque humiliation. La justice serait sienne, et il ne s’arrêterait pas avant d’y être parvenu.