mardi 30 septembre 2025

Bienvenue à Palmora - Partie 2

 


Benoît Dutal, encore secoué par les événements de l’avion, se tenait sur le tarmac de l’aéroport de Palmora, l’air chargé d’humidité et de sel marin lui caressant le visage. Son t-shirt noir, froissé et marqué par les empreintes de la confrontation avec Henri Moreau, collait à sa peau moite. Son jean large, lui aussi témoin de l’humiliation subie, pendait lourdement sur ses hanches. Il serrait les poings, ses ongles creusant la paume de ses mains, tandis que ses yeux bruns, habituellement pétillants de détermination, reflétaient maintenant une colère contenue et une humiliation profonde.

Un taxi jaune vif s’arrêta devant lui, le chauffeur, un homme d’une cinquantaine d’années au visage buriné par le soleil, le dévisagea avec curiosité. « Vous allez bien, jeune homme ? » demanda-t-il, son regard s’attardant sur les marques rouges qui ornaient le cou et les joues de Benoît.

Benoît, encore sous le choc, hocha la tête machinalement. « Oui, oui, ça va. La Résidence des Deux Cours, s’il vous plaît. » Sa voix, d’habitude ferme et assurée, tremblait légèrement, traçant les contours de son émotion.

Le chauffeur, un certain Monsieur Leblanc, acquiesça et engagea la conversation, comme le font souvent les chauffeurs de taxi. « Vous êtes nouveau sur l’île, n’est-ce pas ? »

Benoît, bien que peu enclin à discuter, sentit qu’il ne pouvait pas rester silencieux. « Oui, je suis arrivé aujourd’hui. »

« Ah, je vois. Vous savez, Palmora, c’est une île particulière. Les règles ici sont… différentes. » Monsieur Leblanc jeta un coup d’œil à Benoît dans le rétroviseur, comme pour sonder sa réaction.

Benoît serra les dents. « Oui, j’ai déjà eu un aperçu. » Il ne put s’empêcher de penser à la gifle retentissante d’Henri Moreau, à la douleur cuisante de la fessée, à l’humiliation publique devant les autres passagers.

Monsieur Leblanc, semblant comprendre le sous-entendu, opina lentement. « Les administrateurs ne rigolent pas avec la discipline. Surtout Monsieur Moreau. Il est connu pour sa sévérité. »

Benoît grimaça. « Oui, j’ai pu le constater. » Il se demanda si le chauffeur avait entendu parler de l’incident dans l’avion. Palmora était une île petite, les nouvelles voyageaient vite.

« Vous savez, jeune homme, » continua Monsieur Leblanc, sa voix prenant un ton plus grave, « ici, le respect des aînés est primordial. Appeler un homme comme Monsieur Moreau par son prénom, c’est considéré comme un manque de respect. »

Benoît sentit son visage s’empourprer. Il avait oublié, encore une fois, les codes de l’île. « Je… je suis désolé. Je ne suis pas habitué à ces formalités. »

Monsieur Leblanc haussa les épaules. « C’est compréhensible. Vous êtes jeune. Mais ici, ces détails comptent. Surtout pour quelqu’un comme vous, qui semble… » Il hésita, cherchant le mot juste, « … qui semble aimer défier l’autorité. »

Benoît se raidit sur son siège. « Je ne défie pas l’autorité. Je défends mes idées. »

Le chauffeur sourit, un sourire triste. « Sur cette île, les idées qui ne correspondent pas à celles des administrateurs sont souvent considérées comme une menace. Soyez prudent, jeune homme. »

Le silence s’installa entre eux, lourd de sous-entendus et de mises en garde. Benoît fixa le paysage qui défilait à travers la fenêtre : les plages de sable blanc, les forêts de palmiers, les villages colorés avec leurs places centrales, où il savait que se déroulaient les cérémonies de fessée. L’atmosphère de l’île, à la fois envoûtante et tendue, semblait le mettre au défi.


Arrivés à la Résidence des Deux Cours, un bâtiment élégant aux murs blanchis à la chaux et aux toits de tuiles rouges, Benoît paya la course et remercia Monsieur Leblanc. Avant de descendre, le chauffeur lui lança un dernier regard. « Prenez soin de vous, jeune homme. Et n’oubliez pas : ici, les fessées ne sont pas juste une punition. Elles font partie de la culture. »

Benoit descendit du taxi, les mots du chauffeur résonnant dans son esprit. Il se sentait comme un étranger dans un monde où les règles étaient écrites dans un langage qu’il ne maîtrisait pas encore. Il poussa la porte de la résidence, l’air conditionné lui apportant un soulagement temporaire à la chaleur étouffante de l’extérieur.

L’intérieur de la résidence était spacieux et lumineux, avec des meubles en bois sombre et des tapisseries aux motifs tropicaux. Une femme d’une trentaine d’années, vêtue d’une robe légère et d’un tablier, se tenait derrière le comptoir de la réception. « Bienvenue à la Résidence des Deux Cours, Monsieur Dutal. Je suis Madame Girard, la gérante. »

Benoît, encore marqué par les événements de la journée, se força à sourire. « Enchanté, Madame Girard. »

« J’espère que votre voyage s’est bien passé. » Le regard de Madame Girard s’attarda sur les marques rouges sur le visage de Benoît, mais elle ne fit aucun commentaire.

« Oui, merci. » Benoît se demanda si elle avait entendu parler de l’incident dans l’avion.

« Votre appartement est prêt. C’est le numéro 12, au premier étage. Voici vos clés. » Madame Girard lui tendit une clé en métal lourd.

« Merci. » Benoît prit la clé, sentant son poids dans sa main. Il se dirigea vers l’ascenseur, l’esprit ailleurs.

Une fois dans son appartement, Benoît laissa tomber son sac sur le sol et s’effondra sur le canapé. La pièce était spacieuse, avec des murs blancs et des meubles modernes. Une grande fenêtre offrait une vue sur la mer, les vagues bleues se brisant doucement sur le rivage.

Il se passa une main sur le visage, sentant la chaleur des marques laissées par la gifle de Moreau. La douleur de la fessée était encore vive, ses fesses brûlantes et sensibles. Il se leva, se dirigea vers la salle de bain et se regarda dans le miroir. Son visage était marqué, ses yeux cernés par la colère et l’humiliation.

Il ouvrit le robinet et laissa l’eau froide couler sur ses mains, puis sur son visage. La fraîcheur lui apporta un soulagement temporaire, mais la colère et l’humiliation restaient, tapies au fond de son être.

Il se déshabilla lentement, jetant son t-shirt froissé et son jean sur le sol. Il se tenait là, nu, face au miroir, examinant les marques rouges sur ses fesses. La peau était enflammée, les empreintes des mains de Moreau clairement visibles.

Il se souvint de la scène dans l’avion, de la façon dont Moreau l’avait déshabillé, l’avait fait se coucher sur ses genoux, avait exposé ses fesses nues aux regards de tous. La honte le submergea à nouveau, mais avec elle, une détermination féroce.

Il ne se laisserait pas intimider. Il ne se laisserait pas réduire au silence. Palmora pouvait avoir ses règles, ses traditions, mais Benoît Dutal ne se soumettrait pas.

Il se sécha et enfilait un short léger, puis se dirigea vers la cuisine. Il avait besoin de quelque chose à manger, quelque chose pour calmer la tempête qui faisait rage en lui.

Alors qu’il ouvrait le réfrigérateur, il entendit un bruit à la porte. Il se figea, son cœur battant la chamade. Qui pouvait bien venir le voir si tôt ?

Il se dirigea vers la porte, hésitant. « Qui est là ? » demanda-t-il, sa voix tremblante.

« C’est Madame Girard. J’ai oublié de vous donner cela. »

Benoît ouvrit la porte, trouvant Madame Girard avec un plateau dans les mains. « Oh, excusez-moi. Qu’est-ce que c’est ? »

« Un petit quelque chose pour vous souhaiter la bienvenue. » Madame Girard lui tendit le plateau, sur lequel se trouvaient des fruits frais, du pain et du fromage.

« Merci, c’est très gentil. » Benoît prit le plateau, sentant une vague de gratitude envers cette femme qui semblait comprendre son malaise.

« Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à me demander. » Madame Girard lui sourit chaleureusement avant de partir.

Benoît ferma la porte et posa le plateau sur la table. Il s’assit, commençant à manger machinalement. Les fruits étaient juteux, le pain frais, mais il avait du mal à apprécier. Son esprit était ailleurs, perdu dans les événements de la journée.

Il se leva, se dirigea vers la fenêtre et regarda la mer. Les vagues se brisaient doucement sur le rivage, un rythme apaisant qui contrastait avec la tempête intérieure de Benoît.

Il se demanda ce que l’avenir lui réservait sur cette île. Il savait que son combat ne serait pas facile, que les administrateurs ne le laisseraient pas agir à sa guise. Mais il était déterminé. Il ne se laisserait pas intimider, pas par Moreau, pas par qui que ce soit.

La nuit tomba lentement sur Palmora, enveloppant l’île dans une obscurité apaisante. Benoît, toujours debout à la fenêtre, sentit une résolution grandir en lui. Il était là pour une raison, et il ne partirait pas avant d’avoir accompli ce pour quoi il était venu.

Il se tourna vers son appartement, vers le plateau de nourriture à moitié consommé. Il avait besoin de repos, de se préparer pour les défis à venir.

Il se dirigea vers la chambre, s’allongea sur le lit et ferma les yeux. Les images de la journée défilèrent dans son esprit : la confrontation avec Moreau, la gifle, la fessée, l’humiliation.

Il serra les poings, sentant la colère monter en lui. Mais avec elle, une détermination féroce. Il ne se laisserait pas abattre. Il se battrait, pour ses idées, pour la justice, pour lui-même.

Et alors que le sommeil le gagnait lentement, Benoît Dutal sourit, un sourire déterminé, un sourire qui disait qu’il était prêt à affronter tout ce que Palmora avait à lui offrir.

La nuit était tombée sur l’île, mais pour Benoît, une nouvelle bataille ne faisait que commencer.

vendredi 12 septembre 2025

La vengeance de Clara

 



Le soleil de midi inondait la Résidence des Deux Cours d’une lumière dorée, mais dans l’appartement de Benoît Dutal, l’atmosphère était loin d’être sereine. Le jeune homme de vingt-cinq ans, athlétique et au visage juvénile, était en plein ménage. Ses cheveux noirs, coupés en wolf cut, encadraient son visage anguleux alors qu’il s’affairait avec une pelle à poussière. Ce jour-là, il portait un t-shirt noir moulant et un jean délavé, une tenue qui mettait en valeur son corps sculpté par des heures de sport. Mais Benoît n’était pas du genre à faire les choses à moitié. Après avoir balayé son appartement, il se dirigea vers la fenêtre, ouverte en grand pour laisser entrer l’air frais. Sans se soucier des conséquences, il souleva la pelle remplie de poussière et de débris et la vidangea par la fenêtre. La terre, les miettes et les morceaux de papier s’envolèrent, portés par une légère brise, avant d’atterrir sur les passants en contrebas.

Parmi eux se trouvaient Francis Barson, le gestionnaire de la résidence, et Clara Lapelle, l’artiste indépendante et voisine de Benoît. Francis, un homme de cinquante-cinq ans au crâne chauve et à la moustache grisonnante, portait un costume strict qui accentuait son air autoritaire. Ses yeux bleus perçants semblaient voir à travers les âmes, et sa démarche était celle d’un homme habitué au commandement. Clara, quant à elle, avait les cheveux rouges coupés au carré, un style qui contrastait avec son regard vitreux, trahissant une fatigue chronique ou une addiction. Elle portait une veste en cuir usée et un jean déchiré, un style qui reflétait son esprit rebelle.

La poussière tomba sur eux comme une pluie sale, couvrant leurs vêtements et leurs cheveux. Clara, déjà irritée par les nombreuses plaintes de Benoît à son sujet, saisit l’occasion. « Vous voyez, Monsieur Barson ? C’est toujours la même chose avec lui ! » s’exclama-t-elle, sa voix stridente perçant l’air. Elle pointa du doigt la fenêtre d’où provenait la poussière, son geste accusateur. Francis, qui détestait le désordre et le manque de respect, leva les yeux vers l’appartement de Benoît. Son regard se durcit, et ses lèvres se serrèrent en une ligne mince.

« Je vais m’occuper de ça, » grogna-t-il, sa voix grave résonnant comme un coup de tonnerre. Il monta les escaliers à grandes enjambées, chaque pas semblant secouer les marches sous son poids. Clara le suivit, un sourire satisfait étirant ses lèvres. Elle adorait voir Benoît mis à mal, surtout après ses nombreuses remarques sur le bruit qu’elle faisait la nuit, lorsqu’elle peignait ou écoutait de la musique à plein volume.

Benoît, ignorant encore la tempête qui s’approchait, était retourné à son ménage. Il ne remarqua pas Francis frapper à sa porte avec une force qui fit vibrer les murs. Quand il ouvrit enfin, il fut accueilli par le visage sévère de Francis et le regard triomphant de Clara.

« Benoît, » commença Francis, sa voix profonde et autoritaire remplissant l’entrée. « Tu crois vraiment que c’est une façon de te comporter ? Jeter tes déchets par la fenêtre comme si c’était une poubelle ? »

Benoît haussa les épaules, son air impertinent au premier plan. Ses yeux marrons, habituellement chaleureux, se voilèrent d’une lueur de défi. « C’était juste un peu de poussière, Francis. Pas de quoi en faire un drame. »

Francis fronça les sourcils, ses yeux s’étroitant. « Ne m’appelle pas par mon prénom, jeune homme. C’est Monsieur Barson pour toi. »

Benoît roula des yeux, un sourire narquois aux lèvres. « D’accord, Monsieur Barson. Mais franchement, c’est pas si grave. »

Francis échangea un regard avec Clara, qui hocha la tête en signe d’approbation. Ses yeux brillaient d’une lueur malicieuse, comme si elle savait quelque chose que Benoît ignorait. Francis posa sa main gantée de cuir sur l’épaule de Benoît, son geste à la fois paternel et menaçant. « Tu vas apprendre ce que ça signifie de manquer de respect à tes voisins et à la résidence. »

Benoît croisa les bras, son torse se gonflant légèrement. « Vous allez me donner une leçon, Monsieur Barson ? Je suis un grand garçon, je sais ce que je fais. »

Francis serra les poings, ses jointures blanchissant sous la pression. « Tu vas te taire et écouter, jeune homme. Et pour commencer, tu vas t’excuser auprès de Mademoiselle Lapelle. »

Clara, qui avait pris place sur le canapé en cuir usé du salon, croisa les jambes et sourit. Ses ongles peints en noir brillaient sous la lumière du soleil. « Oui, excuse-toi, Benoît. C’est la moindre des choses. »

Benoît soupira, mais il savait qu’il n’avait pas le choix. Il jeta un regard furieux à Clara, puis se tourna vers Francis. « Désolé, Clara. Je ne voulais pas te salir. »

Clara fit une moue de satisfaction, mais Francis n’était pas encore prêt à en rester là. « Les excuses, c’est bien, mais ça ne suffit pas. Tu as besoin d’une leçon plus sévère. »

Benoît sentit une pointe d’inquiétude l’effleurer, mais il tenta de garder son air décontracté. « Une leçon ? De quoi vous parlez, Monsieur Barson ? »

Francis se pencha vers lui, son regard perçant semblant transpercer l’âme de Benoît. « Tu vas recevoir une fessée, Benoît. Et tu vas l’avoir méritée. »

Les yeux de Benoît s’écarquillèrent, et son sourire disparut instantanément. « Une fessée ? Vous êtes sérieux ? Je suis un adulte, pas un enfant ! »

Francis ignora ses protestations et se tourna vers Clara. « Vous pouvez rester et assister à la scène, Mademoiselle Lapelle. Ça lui servira de leçon. »

Clara se leva d’un bond, un sourire malicieux étirant ses lèvres. « Avec plaisir, Monsieur Barson. Je ne voudrais manquer ça pour rien au monde. »

Benoît sentit la panique monter en lui, son cœur battant la chamade. « Attendez, vous ne pouvez pas faire ça ! C’est ridicule ! »

Mais Francis était déjà en train de le pousser vers le canapé, sa main ferme sur l’épaule de Benoît. « Assez parlé, jeune homme. Il est temps de t’apprendre le respect. »

Benoît se débattit, ses muscles tendus sous l’effort. « Lâchez-moi ! Vous n’avez pas le droit ! »

Francis le fit s’allonger sur ses genoux, le maintenant fermement en place. Ses mains puissantes enserraient les hanches de Benoît, l’empêchant de bouger. Clara s’approcha, les yeux brillants d’anticipation. Elle se posta près de la fenêtre, ouverte sur le monde extérieur. La rue en contrebas était animée, et les voisins d’en face pouvaient facilement voir et entendre ce qui se passait.

« Fermez la fenêtre, au moins ! » protesta Benoît, rouge de honte. Ses joues étaient teintées de rose, et sa voix tremblait légèrement.

« Non, » répondit Francis, sa voix ferme et impitoyable. « Que les voisins voient et entendent. Ça te servira de leçon. »

Clara s’assit sur le bras du canapé, observant la scène avec délectation. Ses doigts tambourinaient sur le cuir, comme si elle attendait le début d’un spectacle. Francis leva la main, sa paume large et calleuse, et la fit s’abattre sur les fesses de Benoît, encore couvertes par son jean serré. La première claque résonna dans la pièce, un son sourd et humiliant. Benoît sursauta, un cri étouffé s’échappant de ses lèvres.

« Aïe ! Vous êtes fou ! » s’écria-t-il, tentant de se dégager. Ses mains se crispèrent sur le tissu du canapé, ses ongles creusant le cuir.

Mais Francis le maintint fermement, sa main lourde et implacable. « Tu vas rester en place et prendre ta punition, jeune homme. »

La deuxième claque tomba, plus forte encore. Benoît poussa un cri de douleur, ses fesses commençant à rougir à travers le tissu de son jean. La chaleur se propagea rapidement, et il sentit une brûlure intense. Clara sourit, appréciant le spectacle. Ses yeux brillaient d’un plaisir sadique, comme si elle prenait un malin plaisir à voir Benoît souffrir.

« Tu vois, Benoît ? C’est ce qui arrive quand tu manques de respect, » dit-elle, un ton moqueur dans la voix. Sa voix était douce, mais ses mots étaient acérés comme des lames. . Francis continua, chaque claque plus sévère que la précédente. Benoît se tordait et gémissait, ses protestations devenant de plus en plus faibles. La douleur s’intensifiait, et il sentait ses fesses brûler à travers son jean. La sueur perlait sur son front, et ses cheveux collaient à sa nuque. Il ferma les yeux, tentant de se concentrer sur autre chose que la douleur, mais chaque claque le ramenait à la réalité.

« Arrêtez, s’il vous plaît ! » supplia-t-il, sa voix brisée. Ses mains se crispèrent sur le canapé, ses doigts blanchissant sous la pression.

Mais Francis ne montrait aucune pitié. Son visage était impénétrable, son regard fixe et déterminé. « Pas avant que tu aies appris ta leçon, » grogna-t-il, levant à nouveau la main.

La fessée dura ce qui sembla une éternité à Benoît. Chaque claque était un rappel douloureux de son manque de respect. Ses fesses étaient maintenant douloureuses et rouges, même à travers le tissu de son jean. Il sentait chaque impact comme un coup de poignard, et la chaleur se propageait à travers son corps, le faisant transpirer abondamment.

Clara observait, un mélange de satisfaction et de curiosité dans son regard. Elle semblait étudier chaque réaction de Benoît, comme si elle cherchait à comprendre jusqu’où il pouvait endurer la douleur. Ses lèvres étaient légèrement entrouvertes, et son souffle était rapide, comme si elle partageait l’excitation de la scène.

Enfin, Francis s’arrêta, laissant Benoît haletant et en sueur sur ses genoux. Le jeune homme était tremblant, ses muscles tendus à l’extrême. Il sentait ses fesses pulsées de douleur, et chaque mouvement était une agony. Francis le relâcha doucement, et Benoît se releva rapidement, frottant ses fesses douloureuses. Il jeta un regard furieux à Clara, qui sourit en retour, un sourire triomphant.

« Ce n’est pas fini, » déclara Francis, croisant les bras. Sa voix était calme, mais ses yeux brillaient d’une détermination implacable. « Tu vas maintenant te déshabiller. »

Benoît recula d’un pas, ses yeux s’écarquillant à nouveau. « Me déshabiller ? Pourquoi ? »

Francis pointa du doigt le t-shirt de Benoît, son geste autoritaire. « Tu as reçu une fessée sur tes vêtements, ce n'est pas suffisant. Tu dois la recevoir sur la peau nue. »

Benoît hésita, son cœur battant la chamade. Il jeta un regard implorant à Clara, mais elle détourna les yeux, un sourire aux lèvres. Lentement, il commença à enlever son t-shirt, révélant son torse athlétique et sa peau légèrement hâlée. Ses abdominaux étaient dessinés, et ses pectoraux saillants. Clara observa, un sourire aux lèvres, alors que Benoît, rouge de honte, se tenait devant eux.

« Maintenant, le jean, » ordonna Francis, sa voix impassible.

Benoît hésita à nouveau, ses mains tremblantes posées sur la braguette de son jean. Il sentait les regards de Francis et Clara sur lui, et la honte l’envahit. Mais il finit par obéir, déboutonnant son jean et le laissant tomber au sol. Il ne portait qu’un boxer serré, qui laissait peu à l’imagination. Ses fesses, déjà rouges, étaient maintenant exposées, et il sentit une vague de honte l’envahir. Son sexe, légèrement tendu par l’excitation et la peur, était visible à travers le tissu fin du boxer.

« Sur mes genoux, » ordonna Francis, pointant vers le canapé. Sa voix était ferme, mais il y avait une note de satisfaction dans son ton.

Benoît obéit, s’allongeant à contrecœur sur les genoux de Francis. Il sentit les mains de l’homme plus âgé sur ses hanches, le maintenant en place. Les doigts de Francis étaient fermes, mais pas brutaux, comme s’il prenait un malin plaisir à contrôler chaque mouvement de Benoît. Clara s’approcha, observant la scène avec un mélange de curiosité et de satisfaction. Françis fit descendre le boxer de Benoît et exposa ses fesses nues.

Francis leva la main et la fit s’abattre sur les fesses nues de Benoît. La claque résonna dans la pièce, un son clair et humiliant. La douleur était intense, bien plus que lorsqu’il était habillé. Benoît poussa un cri étouffé, ses mains se crispant sur le tissu du canapé. Ses ongles creusèrent le cuir, laissant des marques blanches.

« Tu vas apprendre le respect, jeune homme, » grogna Francis, levant à nouveau la main. Sa voix était basse, presque gutturale, comme si la scène éveillait en lui une passion primitive.

La deuxième claque tomba, encore plus forte. Benoît gémit, ses fesses brûlant sous l’impact. La chaleur se propagea rapidement, et il sentit une douleur aiguë se répandre dans tout son corps. Clara observa, un sourire aux lèvres, alors que Francis continuait, chaque claque plus sévère que la précédente.

La fessée dura longtemps, chaque claque un rappel douloureux de la leçon que Benoît devait apprendre. Ses fesses étaient maintenant d’un rouge vif, et il sentait la chaleur se propager à travers son corps. Il se tordait et gémissait, mais Francis ne montrait aucune pitié. Ses mains étaient impitoyables, et chaque claque était délivrée avec une précision et une force calculées.

Benoît sentit un mélange de sueur et d’excitation. Il était humilié, mais une partie de lui était étrangement excitée par la situation. Il sentait son sexe se tendre, malgré la douleur et la honte. Clara remarqua son érection, et un sourire malicieux apparut sur ses lèvres. Elle se pencha vers lui, murmurant à son oreille :

« Tu aimes ça, hein, Benoît ? Tu aimes être humilié comme ça ? »

Benoît rougit encore plus, si c’était possible. Il tenta de détourner les yeux, mais Clara maintint son regard, ses yeux brillants de malice. Francis, quant à lui, semblait ignorer l’échange, concentré sur sa tâche.

Enfin, après ce qui sembla une éternité, Francis s’arrêta. Benoît haletait, ses fesses douloureuses et rouges. Il se releva lentement, frottant ses fesses et jetant un regard furieux à Francis et Clara. Ses jambes tremblaient légèrement, et il sentait une faiblesse l’envahir.

« Tu as compris la leçon, jeune homme ? » demanda Francis, sa voix ferme. Ses yeux brillaient d’une satisfaction calme, comme s’il avait accompli une tâche importante.

Benoît hoqueta, essayant de reprendre son souffle. « Oui, Monsieur Barson. Je comprends. »

Francis hocha la tête, satisfait. « Bien. Maintenant, tu vas t’excuser auprès de tous les voisins que tu as dérangés. Et tu vas faire attention à ton comportement à l’avenir. »

Benoît soupira, sachant qu’il n’avait pas le choix. Il se sentait humilié et vaincu, mais il savait qu’il devait obéir. « D’accord, Monsieur Barson. Je m’excuserai. »

Clara se leva, un sourire triomphant aux lèvres. « Je suis contente que tu aies enfin reçu la leçon que tu méritais, Benoît. »

Benoît jeta un regard furieux à Clara, mais il savait qu’il ne pouvait rien dire. Il se rhabilla rapidement, ses fesses douloureuses le rappelant à chaque mouvement de la leçon qu’il venait de recevoir. Chaque pas était une agonie, et il sentait ses muscles protester.

Alors que Francis et Clara quittaient l’appartement, Benoît se dirigea vers la fenêtre, la fermant avec force. Il jeta un regard vers l’appartement d’en face, se demandant si les voisins avaient tout vu et entendu. Il sentit une vague de honte l’envahir, mais il savait qu’il devait faire amende honorable.

La journée était loin d’être terminée, et Benoît savait qu’il avait encore beaucoup à faire pour réparer les dégâts qu’il avait causés. Mais une chose était sûre : il n’oublierait pas de sitôt la leçon qu’il venait de recevoir. Et il se demanda, alors qu’il se frottait les fesses douloureuses, si Francis et Clara avaient d’autres surprises en réserve pour lui. La suite restait à écrire, et Benoît ne pouvait s’empêcher de se demander ce que l’avenir lui réservait.