samedi 16 août 2025

Infiltration chez des chasseurs




Benoît Dutal ajusta son t-shirt noir, lissant les plis de son jean large avant de pousser discrètement la porte de la salle de réunion. La lumière tamisée de la pièce contrastait violemment avec l’agitation du quartier populaire de la Résidence des Deux Cours, où les rires des passants et le grondement lointain des motos résonnaient faiblement. Il avait choisi cet endroit exprès pour son anonymat : une vieille bâtisse aux murs décrépis, connue pour abriter des réunions clandestines. Les chasseurs, comme on les appelait, s’y rassemblaient pour échanger des informations, planifier leurs expéditions et renforcer leur réseau. Benoît, avait décidé de s’infiltrer pour déjouer leurs plans. Il savait que ces hommes étaient impliqués dans des activités douteuses, et il était prêt à tout pour les arrêter. Son cœur battait la chamade, mais son regard déterminé, ses yeux marron brillants sous sa frange de wolf cut, trahissaient sa résolution.


La salle était remplie d’une vingtaine d’hommes, pour la plupart d’âge mûr, vêtus de vestes en cuir usées et de casquettes tachées de sueur. Leurs voix graves et leurs rires gras remplissaient l’air, mêlés à l’odeur âcre de tabac froid et de bière tiède. Benoît, avec son visage juvénile et ses traits fins, se fondit facilement dans l’ombre, près de la porte. Il croisa le regard de Liara Nguyen, une étudiante métisse coréenne-française qu’il avait rencontrée lors d’une manifestation. Elle était assise à une table, un carnet à la main, feignant de prendre des notes tout en observant les chasseurs avec un air détaché. Leur complicité silencieuse lui donna un sursaut de confiance. Liara, avec ses cheveux noirs lisses et son regard perçant, hochait légèrement la tête, comme pour l’encourager.


— Messieurs, commença un homme trapu, la cinquantaine, avec une voix autoritaire qui résonna dans la pièce, nous avons une nouvelle cible. Une réserve naturelle près de la frontière. Les gardes sont peu nombreux, et la faune est abondante. Qui est partant ?


Benoît sentit son sang bouillir. Ces hommes parlaient de détruire des écosystèmes entiers, et ils le faisaient avec une telle désinvolture. Il serra les poings, ses ongles creusant la paume de ses mains, mais se rappela sa mission : observer, écouter, et collecter des preuves. Il sortit discrètement un petit carnet de sa poche, ses doigts agiles tournant les pages, et commença à noter les détails : les noms, les lieux, les stratégies. Chaque mot prononcé était une pièce du puzzle qu’il devait assembler pour les arrêter.


— Benoît, murmura Liara en se penchant vers lui, sa voix douce mais urgente, tu devrais faire attention. Ils ne sont pas du genre à apprécier les intrus.


Il lui lança un regard bref, un mélange de gratitude et de détermination. Il savait qu’elle avait raison, mais il ne pouvait pas reculer. Pas maintenant. Ses lèvres se serrèrent en une ligne mince, et il hocha la tête imperceptiblement, comme pour lui dire de ne pas s’inquiéter.


Les discussions s’animèrent, les chasseurs échangeant des cartes jaunies et des conseils chuchotés. Benoît nota les coordonnées GPS, les dates prévues pour les expéditions, et même les noms des informateurs qui les aidaient à contourner les lois. Chaque information était précieuse, chaque détail pouvait faire la différence. Mais plus il écoutait, plus il sentait la colère monter en lui, comme une flamme qui grandissait dans sa poitrine. Ces hommes étaient des prédateurs, et ils agissaient en toute impunité.


Soudain, une voix retentit, plus forte que les autres, brisant la tension de la pièce.


— Et pour les jeunes qui essaient de nous arrêter, qu’est-ce qu’on fait ? demanda un homme grand et maigre, un sourire narquois étirant ses lèvres minces.


Les rires éclatèrent, gras et moqueurs, et Benoît sentit tous les regards se tourner vers lui. Il avait été repéré. Son cœur battit plus vite, comme un tambour dans sa poitrine, mais il garda son calme, croisant les bras sur sa poitrine athlétique.


— Je ne sais pas de quoi vous parlez, répondit-il d’une voix ferme, mais il savait que son mensonge ne tiendrait pas longtemps. Ses mots sonnaient creux, même à ses propres oreilles.


L’homme maigre se leva, s’approchant de lui avec des pas lents et menaçants, ses chaussures de cuir crissant sur le plancher de bois.


— Tu crois qu’on est stupides, gamin ? Tu as été vu près de nos repaires. Tu es un de ces activistes, n’est-ce pas ?


Benoît serra les dents, ses mâchoires se contractant. Il avait été trop confiant, trop imprudent. Il devait sortir de là, et vite. La sueur perlait sur son front, malgré la fraîcheur de la pièce.


— Je vous conseille de partir, dit l’homme, sa voix glaciale, sinon, on va s’occuper de toi.


Avant que Benoît puisse réagir, l’homme leva la main et lui administra une gifle retentissante en plein visage. Le bruit de la claque résonna dans la pièce, un son sec et humiliant. Benoît sentit la chaleur monter à sa joue, une brûlure instantanée, et il recula d’un pas, la main portée à son visage, les yeux emplis de colère et d’humiliation. La pièce sembla tourner un instant, et il serra les poings, ses ongles creusant ses paumes.


— Assez ! tonna une voix autoritaire, coupant court au chaos. Laissez-le moi.


Un homme plus âgé, avec une barbe grisonnante et un regard perçant, s’avança. Il avait l’air d’un leader, et son autorité était palpable, comme une aura autour de lui.


— Tu as osé t’infiltrer dans notre réunion, gamin ? dit-il en fixant Benoît de ses yeux froids. Tu vas apprendre à respecter les règles.


Benoît tenta de protester, mais l’homme leva la main pour le faire taire, son geste impérieux.


— Pas un mot. Tu vas recevoir une leçon que tu n’oublieras pas de sitôt.


Les chasseurs se rassemblèrent autour d’eux, formant un cercle serré, leurs visages durs et impitoyables. Benoît sentit la panique monter, comme une vague qui le submergeait. Il savait ce qui allait arriver, et il ne pouvait rien faire pour l’arrêter. Son estomac se noua, et il avala sa salive avec difficulté.


— Déshabille-le, ordonna l’homme, sa voix calme mais ferme.


Deux chasseurs s’approchèrent, attrapant Benoît par les bras. Il se débattit, ses muscles se tendant sous l’effort, mais ils étaient trop forts. Ils lui enlevèrent son t-shirt, exposant son torse athlétique, marqué par des cicatrices discrètes. Benoît sentit la honte l’envahir, comme une vague brûlante, mais il refusa de montrer sa peur. Ses yeux se rivèrent sur Liara, qui détournait le regard, incapable de supporter la scène.


— Pas assez, dit l’homme, un sourire cruel aux lèvres. Enlève-lui tout.


Les chasseurs obéirent, tirant sur son jean jusqu’à ce qu’il tombe au sol, puis sur son boxer, le laissant nu, exposé aux regards moqueurs et aux commentaires cruels. Benoît se retrouva nu, ses parties génitales et ses fesses pâles exposées à la vue de tous. Il serra les poings, les yeux baissés, refusant de les laisser voir sa vulnérabilité. La pièce semblait tourner autour de lui, et il sentit une sueur froide lui glacer le dos.


— Maintenant, il va apprendre, dit l’homme en s’approchant, ses pas lents et délibérés. Allonge-toi sur mes genoux.


Benoît hésita, ses jambes tremblantes, mais il savait qu’il n’avait pas le choix. Il s’avança, le cœur lourd, et s’allongea sur les genoux de l’homme. Son visage était à hauteur des fesses de Benoît, et il sentit les mains calleuses de l’homme se poser sur ses hanches, le maintenant fermement en place. La pièce semblait se taire, tous les regards fixés sur lui.


— Tu as de belles fesses, gamin, dit l’homme avec un sourire sadique, ses mots comme des coups de poignard. Dommage qu’elles vont être rouges d’ici peu.


La première claque tomba, puissante et retentissante. Benoît sursauta, un cri étouffé lui échappant. La douleur était intense, brûlante, comme si une marque de feu avait été apposée sur sa peau. L’homme ne s’arrêta pas, continuant à frapper avec une régularité méthodique, chaque claque résonnant dans la pièce comme un coup de tonnerre. Benoît serra les dents, tentant de retenir ses larmes, mais c’était impossible. Les larmes coulaient sur ses joues, mêlées à des sanglots étouffés. La douleur était insupportable, une brûlure qui semblait s’étendre à tout son corps.


— Tu vas apprendre à respecter les règles, gamin, répétait l’homme entre chaque claque, sa voix froide et impitoyable. Tu vas apprendre à ne pas t’immiscer dans nos affaires.


Les chasseurs observaient, certains avec des sourires narquois, d’autres avec une indifférence cruelle. Liara, quant à elle, avait détourné le regard, ses mains serrées en poings sur ses genoux. Elle savait que Benoît était courageux, mais elle ne pouvait s’empêcher de ressentir de la colère envers ces hommes qui le humiliaient ainsi. Les claques continuaient, sans relâche, chaque coup ajoutant une nouvelle couche de douleur.


Benoît sentit ses fesses devenir de plus en plus sensibles, la peau brûlante et douloureuse, comme si elle était en feu. Il tenta de se débattre, mais les mains de l’homme le maintenaient fermement en place, ses doigts creusant dans sa chair. Il était impuissant, à la merci de cet homme qui semblait prendre plaisir à le punir. La sueur coulait sur son corps, mêlée à ses larmes, et il sentit ses forces l’abandonner, comme si son corps voulait se dissoudre sous la douleur.


— Tu vas t’excuser, gamin, dit l’homme après une dizaine de claques, sa voix teintée de satisfaction. Tu vas t’excuser pour avoir perturbé notre réunion.


Benoît serra les dents, refusant de céder. Il ne s’excuserait pas. Il ne leur donnerait pas cette satisfaction. Ses lèvres tremblèrent, mais il garda le silence, ses yeux fermés pour ne pas voir les regards moqueurs.


— Comme tu veux, dit l’homme avec un sourire. Mais tu vas le regretter.


Les claques reprirent, encore plus fortes, encore plus douloureuses. Benoît sentit ses forces l’abandonner, son corps tremblant sous l’intensité de la punition. Il voulait crier, supplier, mais il ne pouvait pas. Il était piégé, prisonnier de cette humiliation publique. Chaque claque était un rappel brutal de son impuissance, une marque de honte qui s’imprimait sur sa peau.


Enfin, après ce qui sembla une éternité, l’homme s’arrêta. Benoît gisait sur ses genoux, les fesses en feu, le corps couvert de sueur. Il était épuisé, brisé, mais il refusait de montrer sa défaite. Ses muscles tremblaient, et il sentit une nausée monter en lui, mais il serra les dents, refusant de vomir devant eux.


— Relève-toi, dit l’homme d’une voix froide, comme si de rien n’était.


Benoît se leva lentement, les jambes tremblantes, ses fesses douloureuses à chaque mouvement. Il ramassa ses vêtements, les enfilant rapidement pour cacher sa nudité, ses mains tremblantes peinant à boutonner son jean. Il évita les regards des chasseurs, sentant la honte et la colère l’envahir comme une marée montante.


— Maintenant, tu sais ce qui t’attend si tu t’approches de nous à nouveau, dit l’homme, un sourire satisfait aux lèvres. Tu ferais mieux de disparaître.


Benoît hocha la tête, se dirigeant vers la porte sans un mot. Il sentait les regards peser sur lui, comme des pierres, mais il ne se retourna pas. Il avait échoué, mais il ne renoncerait pas. Ses pas étaient lents, mais déterminés, chaque mouvement une promesse de revanche.


À l’extérieur, il respira profondément, l’air frais de la nuit remplissant ses poumons. Liara l’attendait, un regard préoccupé sur son visage, ses mains tendues vers lui.


— Ça va ? demanda-t-elle doucement, sa voix pleine de compassion.


Benoît hocha la tête, mais il savait que ce n’était pas vrai. Il était brisé, humilié, mais il ne le montrerait pas. Pas à elle. Il serra les poings, ses ongles creusant ses paumes, et releva la tête, ses yeux déterminés.


— On va les arrêter, Liara, dit-il d’une voix ferme, chaque mot une promesse. Peu importe ce qu’il faudra faire.


Elle lui sourit, un mélange d’admiration et de compassion dans ses yeux.


— Je suis avec toi, Benoît. Toujours.


Il lui rendit son sourire, sentant une lueur d’espoir naître en lui, comme une flamme qui refusait de s’éteindre. Il avait été vaincu ce soir, mais ce n’était pas la fin. C’était juste le début.


Alors qu’ils s’éloignaient dans la nuit, Benoît sentit la douleur dans ses fesses lui rappeler la leçon qu’il avait reçue. Mais il savait une chose : il ne se laisserait pas abattre. Il se battrait, pour la justice, pour ses idées, et pour ceux qui ne pouvaient pas se défendre. Et un jour, il ferait payer ces hommes pour ce qu’ils lui avaient fait.


La nuit était calme, mais dans le cœur de Benoît, une tempête se préparait. Il était prêt à tout pour défendre ce en quoi il croyait, et rien, pas même une fessée humiliante, ne pourrait l’arrêter. Ses pas résonnaient sur le trottoir, chaque mouvement une promesse de revanche, chaque respiration un rappel de sa détermination. La douleur dans ses fesses était un feu qui brûlait en lui, mais il savait qu’il en sortirait plus fort, plus résolu. Et un jour, il ferait payer ces hommes pour chaque claque, pour chaque humiliation. La justice serait sienne, et il ne s’arrêterait pas avant d’y être parvenu.

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