dimanche 28 juillet 2019

Fessée de bienvenue




“Bonjour” a lâché Benoit en ouvrant la porte de la boutique qu’il ferma derrière lui. Au plafond, une cloche démodée sonna quand il ouvrit la porte mais la pièce était vide.

“Oh excusez moi je ne vous ai pas entendu entrer.” La voix appartenait à une femme qui avait un visage dont l’âge était difficile à estimer. Il y avait une maturité évidente qui se dégageait de ses yeux, la manière dont elle se tenait mais elle avait aussi un teint de peau jeune, elle pourrait avoir entre le début de la trentaine et les quarante-cinq ans.

“Vous êtes nouveau dans la ville.” dit la femme avec l’assurance d’une citoyenne qui vivait dans cette petite ville depuis un moment où tout le monde connaissait tout le monde. Elle tendit sa main à Benoit qu’il serra rapidement. “Je suis Amandine Tanou. Comment puis-je vous aider ?”

“Je vais à Raven Hill la semaine prochaine, j’ai entendu dire que vous vendiez des uniformes ici ?”

Immédiatement il y eu du changement dans l’attitude de la gérante du magasin. Son gracieux sourire disparu pour laisser place à un regard plus méfiant, les bras se croisant au niveau de sa poitrine. Ce n’est pas la réaction que Benoit attendait mais il comprenait la crainte que pouvait avoir les gens en rencontrant des personnes envoyés en maison de correction.

“Je vois.” dit la gérante du magasin. Elle dévisagea Benoit de haut en bas. “Vous feriez mieux de venir avec moi. Et je ne veux pas de bêtises de votre part.”

“Ok.” répondit doucement Benoit, pas sûr de savoir quoi penser de ça. Les gens des petites villes sont supposés être amicaux.

Elle mena Benoit aux cabines d’essayage et tira le rideau en faisant un geste pour inviter Benoit à rentrer. “Entrez dedans. Enlevez tous vos vêtements je vais vous ramener votre uniforme.”

“Tout ?” demande Benoit pas sûr d’avoir bien entendu.

Le visage de Madame Tanou s’assombrit. “Tout jeune homme. La politique d’uniforme à Raven Hill est stricte. Vous découvrirez cela la semaine prochaine.” Un léger sourire s’afficha sur le visage de la femme. “Et vous apprendre à ne pas contester les ordres non plus.”

Benoit haussa les épaules en passant devant la femme pour entrer dans la cabine. Il tira le rideau derrière lui et commença à se déshabiller. Ca ne lui a pas pris longtemps, il faisait chaud et en peu de temps son t-shirt et son jean tombèrent au sol derrière ses chaussures. Il hésita quand ce fut le tour de son boxer. Il savait qu’il porterait un uniforme, mais n’imaginait pas que ça irait jusqu’aux sous-vêtements.

Sans prévenir, le rideau se tira et son visage devint rouge faisant face à Madame Tanou. “Hé !” protesta t-il. La femme ne connaissait-elle pas la notion d’intimité ?

“Je t’ai dit de te déshabiller complètement.” Le regard sévère de la femme lui fit face. “Je comprends pourquoi tu es envoyé à Raven Hill”

Avant que Benoit ne puisse réagir, la femme a laissé tomber le paquet de vêtements avant d’attraper son bras. Madame Tanou était surprenemment forte, et Benoit était trop choqué pour répondre tout de suite. Avant qu’il ne comprenne ce qui lui arrive, elle le sortit de la cabine pour le mettre près d’une chaise où Mme Tanou s’était assise. Une seconde plus tard, la femme l’avait allongé sur ses genoux.

“Qu’est-ce que vous faites ?” cria Benoit. Il aurait pu lutter face à la femme mais il était complètement pris au dépourvu. Il commença à se relever pour finalement se retrouver avec l’un de ses bras pris dans une clé de bras très professionnelle. Mme Tanou le pressa pour qu’il se rabatte et le maintint en place.

“Vous ne pouvez pas faire ça.” cria t-il alors qu’il se tortilla de nouveau de douleur. Peut-être qu’essayer de retirer son bras coincé avec son bras libre n’était pas une si bonne idée, surtout quand la gérante semblait tout a fait capable de disloquer son bras si cela lui permettait de le maintenir en place. “Je vais vous faire arrêter.”

“Une bouche aussi intelligente que désobéissante.” Commenta Mme Tanou. “Tu auras un accueil chaleureux à Raven Hill, mais ils vont t’apprendre les bonnes manières.”

Mme Cabot descendit le boxer de Benoit au niveau de ses genoux. Immédiatement il cria et essaye de se dégager de l’emprise de la femme. Comme si elle avait prévu le coup, Mme Cabot entoura les jambes de Benoit de sa propre jambe afin de l’empêcher de bouger plus.

La première claque atterrit fermement au milieu des fesses de Benoit.

“Oh! Arrêtez ça ! Ca fait mal !” Cria Benoit tout en continuant de lutter.

C’était un peu exagéré. Le coup piquait certainement mais c’était plus choquant que douloureux. Une seconde claque tomba, puis une troisième. Elles se succédèrent rapidement. La piquante sensation sur ses fesses s’accentua et Benoit commença à haleter quand ses fesses commencèrent à brûler.

“S’il vous plait, vous me faites mal.” Il pouvait sentir ses fesses de plus en plus brûlantes à chaque coup. La main de Madame Tanou commença à frapper les zones déjà claquées, et Benoit commença à sentir les larmes lui monter aux yeux.

Peu importe à quel point il bougeait, il n’irait nulle part. Encore et encore les coups tombèrent sur ses fesses à la merci de Mme Tanou. Chaque claque résonna dans la silencieuse boutique.

Ses fesses étaient en feu, Benoit était convaincu qu’il pouvait cuire un steak sur ses fesses tellement elle étaient chaudes.

“Bien, je crois que vous avez appris une bonne leçon.” lâcha Amandine en stoppant la fessée.

Benoit les yeux remplis de larmes tourna sa tête pour regarder en arrière, ses fesses. Elles étaient rougeoyantes et contrastaient avec la douce blancheur du reste de sa peau. En fait c’était moins rouge que ce qu’il aurait pu imaginer tant la douleur était forte. Alors dès que Mme Tanou relâcha la prise, il se remit immédiatement debout pour se frotter vivement les fesses, le boxer toujours au milieu de ses genoux qu’il remonta ensuite pour cacher son intimité.

Benoit avait du mal à croire ce qui s’était passé, cette femme l’avait fessé ! L’avait fessé sur ses fesses nues comme une enfant désobéissant !

“Maintenant tu vas enlever ce boxer ou j’utilise la canne ?”


“J’en ai marre de vos menaces. Maintenant redonnez moi mes affaires et laissez moi partir.” S’indigna Benoit.

“Je vois que la canne va être nécessaire. Si tu sais ce qui est bon pour toi tu vas te pencher sur la chaise là bas, tu enlève ton boxer et tu reçois ce que je vais te donner… ou j’appelle le sheriff qui n’est autre que mon cousin en lui disant que j’ai été menacé et insulté par une délinquant de Raven Hill.”

Benoit était maté, il ne pouvait vraiment lutter, face à cette femme qui vaait clairement des connaissances. Ne voulant empirer son sort à Raven Hill, il se dirigea vers la chaise, se pencha, et abaissa son boxer.

“Bon garçon.” dit Mme Tanou avant de saisir d’une des cannes du magasin. “Maintenant ca va faire mal. Mais tâche de rester tranquille. A Raven Hill ils utilisent beaucoup la canne surtout sur les nouveaux délinquants. Et si tu ne tiens pas la position, tu as des coups en plus.”

SWISH ! Il a peine entendu le bruit de la canne se soulevant, quand celle-ci se rabattit au milieu de ses fesses laissant une fine ligne rouge.

SWISH ! Une seconde ligne apparue a côté de la première et Benoit cria malgré sa volonté de rester silencieux. Ca faisait mal, très mal ! Il se sentait déjà vulnérable dans sa position, les fesses à l’air tendu envers son bourreau, mais maintenant que la canne dancait sur ses fesses, il se sentait encore beaucoup plus vulnérable.

SWISH ! “Aaaaah” 3ème coup qui le fit crier à nouveau.

SWISH ! Son souffle s’était transformé en petit halètements, le battement de son coeur s’est accéléré.

SWISH ! Sa tête se releva en arrière et un nouveau cri se fit entendre dans la pièce.

“Relève toi.” Benoit se releva alors et pu se rhabiller. Bien accueilli dans sa nouvelle ville.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire